Samedi 13 avril, tous les Gilets jaunes de France étaient appelés à rejoindre la manifestation de Toulouse. Plusieurs milliers de personnes ont donc envahi les rues de la Ville rose. Mais la mobilisation a vite donné lieu à des affrontements plus ou moins violents avec les forces de l’ordre.

L’acte XXII a été ponctué de heurts entre Gilets jaunes et policiers, et ces derniers ont fait preuve d’une répression plus forte que d’habitude pour tenter de canaliser le mouvement et de séparer les manifestants. Les policiers ont procédé aux premières interpellations sur la base du nouveau délit de « dissimulation volontaire de visages » présent dans la loi « anticasseurs ». Toute la journée, le cortège a été divisé en petits groupes et a fait des allers-retours entre les allées Jean-Jaurès, Jeanne d’Arc et François Verdier.

Le point de départ était donné place Wilson à midi, et les premiers incidents ont commencé peu après : « On se fait gazer depuis le début de la journée » déclare Maxime Nicolle alias Fly Rider, figure du mouvement présente à Toulouse pour l’événement.

Puis, un groupe s’est dirigé vers Arnaud Bernard, pour ensuite revenir à Jeanne d’Arc, où des manifestants ont mis le feu à un véhicule, qui s’est propagé à un immeuble. L’incendie a été arrêté par les pompiers.

Les forces de l’ordre ont redoublé de moyens pour repousser les manifestants en direction du Canal du Midi : gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes ou encore canons à eau.

Après, un rassemblement s’est fait autour du monument aux Morts à François Verdier aux alentours de 18 heures. Un petit groupe s’est même introduit place du Capitole, malgré l’interdiction de manifester déclarée par le Préfet.

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La journée s’est terminée par un retour à une manifestation statique aux allées Jean-Jaurès, cernée de chaque côté par des policiers. Selon la préfecture de Haute-Garonne, en fin de journée on comptait 37 personnes interpellées et 14 blessés, dont 11 manifestants, deux personnes issues des forces de l’ordre et deux passants.

De nombreux dégâts ont marqué la Ville rose de cet acte XXII :

Une agence d’intérim saccagée rue Gabriel Péri.

Boulevard Lazare Carnot, en direction de Jean Jaurès.

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