Ecologie et justice sociale sont les deux axes du programme de Nadia Pellefigue, tête de liste d’Une Nouvelle Energie pour Toulouse (Une nouvelle énergie, PS, Parti communiste, Parti radical de gauche). Alors que les candidates femmes ne sont pas nombreuses pour ces élections municipales 2020, Nadia Pellefigue entend bien créer la surprise et peut-être devenir la première maire femme de la ville.
Nadia Pellefigue, adhérente au Parti socialiste a longtemps milité dans des associations anti-racistes. Engagée pour lutter contre la pauvreté et l’injustice sociale, c’est en 2002 qu’elle décide de rejoindre le PS. En tant que Vice-présidente de la Région Occitanie, Nadia Pellefigue est en charge du développement économique et de l’enseignement supérieur. Elle décide maintenant de revenir au niveau municipal. « J’ai la conviction que Toulouse, 4ème métropole de France, n’est pas la ville qu’elle devrait être. » Pour la candidate, la ville rose devrait se placer en avant-garde de la transition écologique et sociale en France. « Cela passe par des actions concrètes sur le quotidien des Toulousains et Toulousaines. »
Seulement 11% des maires en France sont des femmes. Pour Nadia Pellefigue, le combat de l’égalité est encore à poursuivre. Ce combat doit particulièrement être conduit en politique, un milieu encore très masculin. « Je n’ai pas peur de dire que je suis féministe », déclare la candidate d’UNE. Elle constate que les stéréotypes demeurent dans la société française. Elle souhaite affirmer que les femmes peuvent conduire à des responsabilités politiques. « L’important pour moi ce n’est pas d’être la première femme maire ; ce serait surtout de ne pas être la dernière », affirme-t-elle.
« La division de la gauche n’est jamais bonne. » La candidate d’UNE regrette que la gauche n’ait pas réussi à se rassembler pour ces municipales. Pour le premier tour, dimanche 15 mars, un sondage Ifop publié le 24 février la plaçait en troisième position avec 14 % des intentions de vote, loin derrière le maire sortant et favori Jean-Luc Moudenc, soutenu par LR et LREM (41 %), et Antoine Maurice, soutenu par les écologistes et LFI (25 %).