Presque 140 ans après leur naissance, les petites boites jaunes des Cachous Lajaunie ont déménagé pour se rapprocher du centre-ville, dans les usines de  Mondelez International du quartier de Fontaine-Lestang. La multinationale a déboursé 700 000 euros pour l’installation de la nouvelle ligne de production.

« On a voulu investir dans une marque iconique, et créer une synergie avec nos autres lignes de production », explique Mathias Dosne, directeur général de Mondelez en France. En créant une nouvelle ligne de production dans son usine de Toulouse, l’entreprise alimentaire perpétue la fabrication d’un bonbon typiquement toulousain, produit uniquement dans la Ville rose. Auparavant dans la zone industrielle de Thibaut, de l’autre côté du périphérique au sud de Toulouse, les bonbons noirs se sont rapprochés de 11 kilomètres du Capitole, et renouent ainsi avec leurs origines.

Créés en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien du quartier d’Esquirol, les pastilles à la réglisse et à la menthe ont à l’origine pour but de rafraichir l’haleine des fumeurs, de soigner les gencives et de guérir les toux légères. Mis à part quelques ingrédients, comme l’huile de palme ou des colorants, Mondelez a préservé la recette originale de l’apothicaire. Les différents éléments sont mixés, cuits, séchés, façonnés, cassés, vernis et conditionnés dans l’usine de Fontaine-Lestang pendant sept jours avant d’être expédiés.

L’entreprise a déboursé 700 000 euros pour déménager les Cachous dans leur usine, et 800 000 pour moderniser leurs autres lignes industrielles, qui produisent des barres céréalières et des biscottes.

Une clientèle toujours au rendez-vous

Chaque année, trois millions de petites boîtes jaunes sont vendues en France, contenant chacune six grammes de Cachous. Un chiffre stable, grâce à une clientèle 100% française de fidèles attachés au goût singulier de la confiserie.

« Les Cachous, ce sont des produits d’impulsion, on ne va pas écrire Cachou sur la liste de courses. Pourtant, les gens en achètent quand même », confie Mathias Dosne.

Pour le directeur général de la branche française de l’entreprise, à l’heure des caisses automatiques et des courses en ligne, les Cachous ont su garder leur place dans les chariots des consommateurs.

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Avec Juliette Barot