Le 24 février, triste anniversaire des deux ans de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’association Ukraine Libre Toulouse en coopération avec la commune organise des événements pour exprimer le soutien au peuple ukrainien.
Ce samedi 24 février, au parc Compans-Caffarelli de Toulouse, se tenait le rassemblement qui ouvre une semaine d’hommage aux victimes et de solidarité envers le peuple ukrainien. Cette date symbolique marque le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie il y a deux ans. Jean Luc Moudenc, le maire de Toulouse, est présent aux côtés de près de 400 personnes devant la statue du poète ukrainien Taras Chevtchenko. Après un bref discours, le maire, dépose un bouquet de fleurs en hommage aux nombreuses victimes que le conflit a engendré. La cérémonie se déroule sous les yeux de plusieurs anciens combattants ukrainiens, des élus et des membres de l’association Ukraine Libre Toulouse. Pour Toulouse, jumelée à Kiev depuis 1975, cette cérémonie représente l’entente entre les deux villes.
Des images qui choquent
Entre le 24 février et le 6 mars, la commune de Toulouse et l’association Ukraine Libre Toulouse (ULT) coopèrent avec les cinémas toulousains pour diffuser des films, un documentaire et un court-métrage « qui ont vocation à faire découvrir la culture ukrainienne » selon une membre de ULT. Le conseil départemental ouvre le bal ce samedi 24 février et prête un auditorium le temps d’un film. 20 jours à Marioupol, nommé aux Oscars pour le titre de meilleur documentaire, montre le siège de la ville de Marioupol, un tournant de la guerre en 2022. Le réalisateur, Mstyslav Chernov, est le seul journaliste international à être resté dans la ville au moment de l’attaque russe. La salle est remplie, beaucoup d’Ukrainiens sont présents. Devant les images insupportables de la guerre, les souvenirs ressurgissent et les larmes finissent par couler.
La réalité virtuelle au service de la mémoire
Ce week-end, la médiathèque José Cabanis se met aussi au diapason et accueille une exposition immersive en réalité virtuelle. Quatre films immersifs, qui plongent le spectateur au cœur de la réalité de la guerre et de ses conséquences. Les gens en sortent bouleversés. « Je n’ai pas pu finir le film, c’est trop dur », confie une femme en enlevant son casque de réalité virtuelle. Les organisateurs se félicitent de l’exposition. Les six casques mis à disposition ne font pas de pauses, les gens défilent et font la queue pour découvrir les histoires qu’ils renferment.
Pour la suite de la semaine, le festival « CinéUkraine » continue dans le cinéma l’ABC, le Pathé Wilson ainsi que d’autres salles avec des films fantastiques, historiques et une comédie d’auteurs ukrainiens. Enfin, une soirée caritative tournée autour de la découverte de la cuisine et de la musique ukrainienne sera organisée pour animer une vente aux enchères caritative dont les bénéfices contribueront aux actions humanitaires.
Crédit photo : Léon Montagnini