« L’aventure, c’est l’aventure ! ». Si Johnny l’a chanté,  Agathe Duvignau et Anaïs Chatellier l’ont expérimenté. Au delà d’être des fans de l’Idole des jeunes, ces deux étudiantes de Sciences Po Toulouse ont choisi de participer à l’un des treks humanitaires les plus connus de France, le 4L Trophy.

Agathe et Anaïs sur leur 4L

« C’est une autre manière de voyager, avec un côté loufoque et un aspect humanitaire, mais pas très écolo ! », confient les deux aventurières à « Univers-Cités ».
Embarquées au sein des 1300 équipages de voiture Renault 4L, elles ont relié Poitiers à Marrakech du 13 au 23 février. Une opération formidable, où des étudiants de France et de Belgique se lancent dans un périple épique. Leur but ? Amener des fournitures scolaires aux écoles et associations marocaines.
Nos deux étudiantes toulousaines le reconnaissent, « on a eu beaucoup de chance. Il y en a qui ne sont jamais arrivés ». En effet, les 4L ne sont pas forcément les véhicules les plus adaptés pour les pistes marocaines de l’Atlas ou du désert. Mais l’aventure, c’est l’aventure ! Mis à part de nombreux ensablages, Anaïs et Agathe étaient surtout célèbres dans la caravane pour le bruit produit par leur voiture. En effet, aux environs de Merzouga, elles ont perdu leur silencieux et abîmé leur pot d’échappement « qui ne tenait que grâce à un fil de fer ! ».

Mécanos improvisés !

Les jeunes Toulousaines, chargées de 17 kilos de fournitures scolaires grâce aux partenaires qu’elles avaient démarchés en amont (le George & Dragons, l’ECF Midi-France et le lycée Sainte-Thérèse de Saint-Gaudens), retiennent aussi de ce voyage une aventure humaine hors du commun. « Les Marocains qu’on a rencontré étaient vraiment très sympas. Ça les faisait bien rigoler de voir deux filles conduire une voiture ! Quand on traversait un village, tous les enfants étaient sur le bord de la route à nous faire coucou. De très bons souvenirs ».

Le soleil se couche dans le djebell

Et lorsqu’on leur demande quel est leur meilleur souvenir, une image leur vient immédiatement en tête. « C’est certainement le paysage qui s’offrait à nous lorsqu’on roulait seules sur les pistes, avec le son de nos playlists de variété française », lâchent-elles, une pointe de nostalgie dans la voix. Gageons que la chanson de Johnny était dans l’une d’elles.