Dans deux semaines à présent, l’astronaute Thomas Pesquet partira dans l’espace, destination la Station Spatiale Internationale ISS. À l’ESA, on suit ses derniers préparatifs.

Le 17 novembre, Thomas Pesquet, ancien élève de l’école Supaéro à Toulouse, deviendra le 549e homme et 10e Français à quitter la Terre pour une mission spatiale. Depuis l’Agence Spatiale Européenne, on suit attentivement les derniers jours de préparation de l’astronaute avant son grand départ pour la Station Spatiale Internationale ISS.

Jean Coisne, responsable de la communication à l’ESA, indique que Thomas Pesquet a à présent passé ses derniers examens en Russie, où il lui a fallu se plier à un protocole précis.

Il ont beaucoup de traditions là-bas. Le 26 octobre, Thomas Pesquet est passé devant une commission qui a déclaré que l’équipage était prêt à partir. Il a ensuite déposé une gerbe sur la Place Rouge. Le lendemain, il est reparti en entrainement. C’est la quarantaine.

Parmi les mises en situations, l’astronaute a dû endurer un stage de survie pour se préparer psychologiquement aux conditions du voyage. « Pendant six mois, ils vont vivre en promiscuité, ils feront tout ensemble. C’est pire qu’au camping, car on ne peut pas ouvrir la fenêtre ! », raconte Jean Coisne.

L’astronaute gardera le contact avec les jeunes Toulousains

Les trois derniers jours précédant le décollage, les astronautes resteront confinés. C’est derrière une vitre qu’ils assureront une ultime conférence de presse, lors de laquelle on connaîtra la durée du voyage. « On va utiliser un nouveau type de capsule, c’est pourquoi on ne sait pas encore s’ils feront le voyage en deux jours ou six heures », précise le responsable de la communication de l’ESA.

À Toulouse, les plus jeunes pourront suivre les aventures de Thomas Pesquet dans l’espace lors du Congrès des Enfants organisé à la Cité de l’Espace, dont la date sera connue après le décollage. L’astronaute devrait par ailleurs être en contact étroit avec Supaéro.

Garder le contact avec la Terre est une véritable mission pour les astronautes, au même titre que leurs expériences dans l’espace, insiste Jean Coisne.

Les astronautes ont une dette envers la société, c’est important d’avoir ce retour des jeunes. Cela faisait même partie des obligations pendant les sélections qu’ils ont passé, ils devaient faire des conférences et répondre à des interviews.