En ces temps de confinement, la période est difficile pour tout le monde. Le monde du sport est particulièrement impacté. Annulations ou suspensions de compétitions en séries rythment l’actualité sportive des dernières semaines. Pour faire face à ce vide, quoi de mieux que de se replonger dans les archives et dépoussiérer les exploits sportifs du passé. Univers Cités, vous propose chaque jour de revenir sur un événement ayant marqué l’histoire du sport.
C’est par un match nul 1-1 obtenu sur la pelouse de l’Abbé Deschamps d’Auxerre, 5 matchs avant la fin du championnat, que l’Olympique Lyonnais s’est adjugé il y a 13 ans son 6ème titre de champion de France consécutif. Une série en cours complétée d’un 7ème trophée la saison suivante, un record qui tient toujours aujourd’hui.
Dominateur, c’est le mot qui caractériserait le mieux cette saison des Gones. Maître de leur sujet en première partie de saison, l’OL secoué par son élimination en 8ème de finale de ligue des champions par l’AS Roma le sera un peu moins dans la seconde phase du championnat. Mais au terme des 38 journées de championnat, c’est quand même avec 17 unités d’avance sur son dauphin Marseille, que Lyon est sacré champion de France. Une époque où le TFC jouait le haut de tableau et était un des concurrents de Lyon, une éternité. Une équipe de Toulouse à même de battre le grand Lyon 2-0.
Une performance pour la bande à Coupet, Cris, Abidal, Juninho ou encore du jeune Benzema, 20 ans à l’époque. Un titre de champion de Ligue1 qui verra le départ du coach Gérard Houllier. Et qui va marquer la fin d’une ère, la fin de la domination à outrance de l’OL sur la Ligue 1. Une période 2000-2010, faste, aux bons souvenirs des supporters. La décennie suivante, avec l’arrivée des investisseurs qataris au PSG et la concurrence des clubs sevrés de titres pendant 7 ans, sera beaucoup moins prolifique. Une coupe de France et un trophée des champions viendront garnir l’armoire à trophée en 2012.
Mais même si les titres viennent à manquer du côté du Rhône, l’ADN du club reste le même. Lyon peut quand compter sur sa meilleure arme pour faire des fulgurances : la formation. Capable cette année encore en ligue des champions de déstabiliser la Juventus de Turin. Le talent est toujours là dans ce club historique. Il manque désormais la rigueur et la constance pour rester au très haut niveau et retrouver les sommets d’antan. Le retour au club du plus lyonnais des brésiliens Juninho permettra peut-être à Lyon de revenir à sa place de dominant du football français.