Ce mercredi 29 janvier sonnait l’ouverture de la treizième édition du festival Des Images Aux Mots (DIAM), à Toulouse. Jusqu’au 9 février, la communauté LGBTQI+ va être mise en lumière à travers le cinéma.

Lors de la cérémonie d’ouverture au Capitole, Anne Catherine Mezure, co-présidente de cette édition, dresse un rapport accablant concernant les agressions et les LGBTphobies. Selon ses mots, « 2018 sonne comme une année noire et alarmante » pour la communauté LGBTQI+ (Lesbiennes, Gay, Bisexuel.le.s, Transgenres, Queer, Intersexes et Assimilé.e.s). Elle s’appuie sur les chiffres révélés par l’association « SOS homophobie ». Face à une augmentation des violences de 66% entre 2017 et 2018, elle salue la force des victimes.

Ce festival, créé en 2007, milite pour l’égalité des droits et contre les violences envers cette communauté, à travers l’art cinématographique. A travers des courts et longs métrages, des débats et des expositions, le DIAM touche tous les publics. Projections spéciales lycéens et partenariats avec les université , il veut faire passer à chacun un message d’ouverture et de bienveillance car « l’esprit du DIAM c’est le respect de chacun dans sa différence ».

Des rencontres en haut de l’affiche

Pour sortir des préjugés, la rencontre, les rencontres sont au cœur de cette 13è édition. L’artiste Mika Rambar sera présent, mais aussi la photographe Lisa Ribeiro, l’acteur Paul Gomérieux, ainsi que les réalisateurs Cheng-Chui Kuo, João Cândido Zacharias ou encore Michael Aaron.

Pour une « rencontre avec la culture » autour du thème « Novo queer cinéma » brésilien, Franck Finance Madureira sera invité à la Cinémathèque de Toulouse le mercredi 5 février.

Le samedi 8 février à la Médiathèque Cabanis, vous pourrez partager avec le réalisateur Elio Colen Mirete lors de la diffusion de son documentaire « 9 trans », qui retrace le parcours de 9 jeunes personnes transgenres. L’un des protagonistes, sera également présent.

 

Le DIAM c’est aussi le rendez-vous des associations « investies à 200% », comme l’AGPL qui défend les droits des familles homoparentales ou encore des associations qui luttent pour le droit des LGBTQI+ dans le monde, comme l’ALDA ou la 2MSG.

Des films LGBTQI+, issus de festivals toulousains latinos, indiens ou encore italiens vont venir s’ajouter au programme, afin de nourrir votre culture cinématographique et élargir votre regard sur le sujet.

A l’issue du festival, le dimanche 9 février, deux prix seront remis par le jury, composé d’Elsa Aloisio, Franck Vilette, Gonora Lagrave et Laure Faghol.

Et l’aventure ne s’arrête pas là puisque du 10 février au 1er mars, le festival s’étend en région Occitanie, sur deux départements, et 18 villes avec un programme de 19 films et un choix de 43 séances.

Retrouvez le programme des événements sur le site internet du DIAM.