A l’initiative de l’association Urgence climatique Toulouse, les candidats à la mairie toulousaine étaient invités à répondre aux 28 engagements du Pacte toulousain pour le climat. Un format inédit et atypique.

Les listes représentées :

  • « Aimer Toulouse » ; François Chollet
  • « Archipel Citoyen » ; Antoine Maurice
  • « Debout Toulouse » ; Francis Marraud
  • « Pour la cohésion » ; Pierre Cohen
  • « Parti animaliste » ; Quentin Charoy
  • « Une Nouvelle Energie » ; Nadia Pellefigue

Les échanges entre le public et les candidats auront duré un peu plus de 3 heures. Au préalable l’association avait envoyé aux participants une liste de 28 engagements, auxquels les engagés dans la course à la mairie devaient se positionner. Le débat de jeudi soir a rassemblé environ 200 personnes à la salle San Subra de St Cyprien. Les six listes présentes ont exposé leurs projets aux Toulousains et réponduaux questions sur les enjeux climatiques. Des propositions et idées dans le but de réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre en 2030 à Toulouse.

Dans un premier temps, les six listes présentes se sont succédées à la tribune pendant 5 minutes pour décrire leur vision de l’écologie pour Toulouse.

Quentin Charoy, tête de liste parti animaliste :

« Prendre en considération les intérêts des toulousains et des animaux ».

Le jeune candidat a insisté sur la nécessité de « re-végétaliser la ville ». Ainsi que de prendre des « solutions simples et volontaristes en faveur des humains et des animaux ».

Antoine Maurice, tête de liste « Archipel Citoyen » :

« Les « plus tard » d’aujourd’hui seront les « trop tard » de demain ».

Le candidat écologiste a insisté sur la nécessité d’agir pour construire une « ville sobre et renouvelable » et faire de Toulouse « une ville écologique solidaire et plus démocratique ».

François Chollet, adjoint de Jean Luc Moudenc, représentant de la liste « Aimer Toulouse ».

« Faire de Toulouse une ville plus durable et plus verte ».

L’élu sortant a défendu le bilan du maire. Il a insisté sur ce qui a été fait en matière de politique pour les énergies renouvelables et pour les transports. Il s’est prononcé « pour une écologie de l’adhésion et contre une écologie punitive ».

Nadia Pellefigue, tête de liste « Une Nouvelle Energie ».

« Il n’y a pas d’écologie punitive, l’écologie est toujours positive ».

La candidate a vanté la nécessité d’une « bascule écologique pour préparer la ville et ses habitants à s’adapter aux effets du dérèglement climatique ». Un basculement qui doit s’accompagner d’un aspect social.

Pierre Cohen, tête de liste « Pour la cohésion ».

« Plutôt un devoir climatique qu’une urgence climatique ».

L’ancien maire a expliqué la nécessité de réduire les émissions de de gaz à effets de serre dans la métropole. Une diminution qui doit se faire en renouvelant la politique de « la mobilité ». Ce changement doit se faire avec « la mobilisation de l’ensemble des citoyens ».

Francis Marraud, membre de « Debout Toulouse ».

Le représentant de Debout La France a proposé de « mettre des fleurs » aux balcons des immeubles. Un discours bien éloigné des engagements des autres candidats. Un vide sur les propositions écologiques qui sépare la liste de ces concurrents sur la prise au sérieux de la question écologique.

Un exercice de démocratie participative constructif

Les candidats se sont prêtés au jeu des Questions/Réponses

Les représentants se sont ensuite prêtés au jeu de répondre aux 28 engagements proposés par l’association organisatrice du « Grand Oral ». Six séries de questions/réponses de 15 min pour dévoiler et expliquer le projet environnemental de chaque liste. Six thèmes ont été abordé :

  • L’alimentation
  • Les transports collectifs
  • La mobilité douce
  • L’éducation, la formation, l’exemplarité
  • L’habitat, l’urbanisme, la nature
  • Les économies d’énergies, le zéro déchet

Des échanges constructifs et inédits. Le format et la qualité de la soirée/débat organisée par l’association Urgence climatique Toulouse ont été vantés par les candidats présents. Un événement ayant permis de mettre le climat au centre des questionnements et de mettre en avant les enjeux auxquels est confrontée la métropole face au défi climatique. Ainsi que de donner les clés de compréhension et de décision aux électeurs pour le scrutin de mars prochain.