Encore un avertissement pour des bars toulousains. Créée fin 2016, la Commission communale du débit de boisson (CCDB) s’est réunie pour la seconde fois, lundi 11 septembre 2017. Elle examinait les cas de six établissements de nuit repérés pour trouble à la tranquillité publique. D’autres gérants concernés seront convoqués courant octobre.

Dans le centre-ville de Toulouse, six établissements nocturnes, principalement des bars et des épiceries de nuit, ont été pointés du doigt par la Commission communale des débits de boisson (CCDB). Leurs gérants ont été convoqués à la mairie lundi 11 septembre 2017.

Risque d’une fermeture anticipée

Les raisons de ces auditions? Trop de bruit et pas assez de discipline à partir d’une certaine heure en soirée. L’amélioration de la gestion des clients et la diminution des nuisances sonores sont particulièrement recommandés par la CCDB.

D’ailleurs, suite à cela une fermeture à 22 heures (au lieu de 2 heures du matin) est susceptible d’être prononcée à l’encontre de deux établissements. Seulement en cas de récidive.

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La mairie de Toulouse n’a pas souhaité nous transmettre les noms des établissements concernés. Six autres gérants seront de nouveau entendus début octobre.

Le dernier mot pour le maire

Déjà en février 2017, une dizaine de bars avaient été visés et leurs gérants auditionnés lors de la première réunion de la CCDB. La liste avait alors fuité dans la presse locale.

L’objectif de la CCDB est de calmer les tensions entre riverains et propriétaires de bars, en faisant entendre les deux parties. Photo : ©Le Filochard

Le Filochard, bar situé au niveau du Pont Neuf, en faisait partie. Son patron, Adam Shaw, évoque les conséquences de l’avis rendu concernant son établissement :

« Cela m’a aidé à mieux contrôler ma terrasse. Nous n’avons eu qu’une seule plainte de voisinage depuis six mois. »

De nouveau convoqué le 11 septembre, suite à une nouvelle plainte de riverains, il approuve la démarche de la mairie.

Le rôle de la CCDB, créée en novembre 2016, est uniquement de rendre des avis. Ensuite, c’est le maire de Toulouse qui tranche sur la sanction à donner ou non par le biais d’un arrêté municipal.