Mercredi 5 avril, le « petit » candidat François Asselineau était à Toulouse pour une réunion publique au Centre des congrès Pierre-Baudis. Au lendemain d’un débat réunissant l’ensemble des participants à l’élection présidentielle, la rédaction s’est rendue au rassemblement du candidat de l’Union populaire républicaine (UPR) où près de 1000 personnes étaient présentes.
« En 2010, pour la première réunion ici, ils étaient 70 », se souvient Sébastien Fabre, responsable de l’Union populaire républicaine (UPR) en Haute-Garonne. Devant le Centre des congrès Pierre-Baudis, il se félicite aujourd’hui de la mobilisation autour de François Asselineau. Au même endroit, 7 ans plus tard, le candidat a réuni près de 1000 sympathisants.
La veille de ce meeting, lors d’un grand débat, les onze candidats à l’élection présidentielle 2017 étaient conviés sur le même plateau. Cette messe politique diffusée sur BFM TV et CNews a donc offert une exposition médiatique inédite à des candidats peu habitués. Les six, dont François Asselineau, qui n’ont pas pu se joindre au premier débat du 20 mars.
Soutien nouveau et réseaux sociaux
Pour la réunion publique du 5 avril à Toulouse, seuls un événement publié sur Facebook et le site de l’UPR ont fait figure d’annonce. Les réseaux sociaux et YouTube se révèlent être les outils privilégiés du parti créé en 2007. François Asselineau affirme d’ailleurs n’avoir « aucun conseiller en communication ». À 59 ans et crédité de moins d’1% d’intention de vote par les sondages, il s’appuie sur la jeune garde de son parti pour tenter de séduire de futurs électeurs.
Les sympathisants venus au Centre des congrès Pierre-Baudis ne connaissaient pas tous le programme du candidat du « Frexit ». Beaucoup ont découvert le personnage au lendemain de son passage au grand débat télévisé. « Nous nous sommes motivées à 18h », a confié une femme accompagnée d’une amie, avant le meeting prévu à 20h30.
Enfin, Hervé Minec, maire de la commune d’Ore au sud de Toulouse, avoue avoir entendu parler de François Asselineau « par le biais de mon fils, il y a deux ans ». Il est le seul en Haute-Garonne à lui avoir offert un des 500 parrainages nécessaires pour prétendre à l’élection présidentielle.
Francesco Carvelli et Mathieu Delaunay