Les 6 et 13 décembre prochains auront lieu les élections régionales. Si vous avez quitté la Ville rose cet été, difficile de suivre ce qui qui s’y passé. Entre alliances et divisions, petit topo pour se mettre à jour sur les feuilletons de la gauche.

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3 juin
Dans une tribune publiée par Mediapart, Gérard Poujade (ex-PS), François Simon (Europe Ecologie-Les Verts) et le conseiller régional Guillaume Serieys (Parti de gauche) annoncent leur volonté de créer un rassemblement citoyen pour les élections régionales.

7 juin
Les élus et fédérations du Parti Radical de Gauche de la nouvelle région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées décident de présenter des listes autonomes pour les élections régionales, et donc de ne pas s’allier avec le PS.

17 juin
Carole Delga, alors secrétaire d’Etat au commerce, quitte le gouvernement pour se consacrer à sa candidature aux régionales.

29 juin
Le maire de Montpellier Philippe Saurel annonce sa candidature, malgré les tentatives de négociation du premier ministre Manuel Valls, qui veut protéger Carole Delga. Candidat divers gauche, sa liste, «Citoyens du Midi», n’est appuyée par aucun parti. Il souhaite incarner une alternative ainsi qu’une nouvelle pratique de la politique.

17 juillet
Socialistes et radicaux de gauche n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les termes de leur alliance. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS se rend à une réunion pour tenter de débloquer la situation. Jean-Michel Baylet, président du PRG, demande la première vice-présidence de la région pour Sylvia Pinel en cas de victoire, ce qui contraindrait les socialistes à sacrifier son binôme inter-régional, composé de Carole Delga et Damien Alary. Quatre jours plus tard, le PRG rejette les propositions du Parti Socialiste en vue d’un accord électoral national.

23 juillet
Le Parti communiste français (PCF) annonce son ralliement à Europe Ecologie-Les Verts, au Parti de gauche et à Régions et peuples solidaires pour former une alliance, le «Projet en commun». Un nom à retenir dans ce rassemblement ? Gérard Onesta, chef de file des écologistes.

27 juillet
PS et le PRG parviennent enfin à sceller un accord pour les élections régionales. A la tête de la campagne pour la future région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, on trouve donc un quatuor composé du binôme inter-régional Carole Delga et Damien Alary pour le PS, ainsi que Sylvia Pinel et le maire de Gruissan Didier Cordorniou du côté du PRG.

30 juillet
Le président PS sortant de la région Languedoc-Roussillon, Damien Alary, annonce avoir obtenu la création d’un poste de président de région délégué. Cela lui permet de s’assurer un poste en cas de victoire, alors que la première vice-présidence régionale vient d’être cédée à Sylvia Pinel. Un geste dénoncé par les concurrents de Carole Delga, Gérard Onesta et Philippe Saurel, mais aussi par la députée PS Monique Iborra.

11 août
Le premier ministre Manuel Valls tente de calmer le jeu dans la région en défendant le poste de président délégué de région, en affirmant qu’il s’agit d’une fonction optionnelle.

2 septembre
La députée PS de la 6ème circonscription de la Haute-Garonne, Monique Iborra, annonce son soutien à Philippe Saurel, tête de liste «Citoyens du Midi». Le lendemain, elle est suspendue par le Parti Socialiste. La cause de sa dissidence ? La stratégie de la tête de liste PS Carole Delga et la polémique autour de la présidence déléguée.