Au moment de régler vos achats en magasin à Toulouse, on vous a peut-être déjà proposé d’arrondir le montant au centime supérieur pour faire un don à une association. Ce principe, c’est l’arrondi. Mais alors, comment ça marche ?

Le projet est créé en 2009 par Pierre-Emmanuel Grange, qui s’inspire de ce qui se fait déjà au Mexique. Bonobo, Adidas, Sephora ou encore Nature et Découvertes, plusieurs enseignes toulousaines s’y sont mises.

Chaque magasin choisi l’association à laquelle il va reverser les dons. Chez Nature et Découvertes par exemple, c’est Rejoué qui collecte et recycle les jouets. Chez Bonobo, c’est Planète urgence, qui s’attache essentiellement à la protection de l’environnement.

L’arrondi ne se fait pas uniquement en caisse. Il peut être appliqué sur salaire, sur relevé bancaire ou en ligne. Au total l’initiative a permis de récolter trois millions d’euros depuis sa création mais c’est en boutique que l’arrondi marche le mieux. Selon les vendeurs, les clients acceptent presque toujours de faire un micro-don.

Selon les calculs du fondateur, si seulement 1% des clients d’une dizaine d’enseignes acceptent l’arrondi, plus de cinq millions d’euros pourraient déjà être récoltés. Mais la réussite du projet ne repose pas que sur la générosité des clients. La bonne volonté des vendeurs comptent aussi beaucoup, et nous avons pu constater que pour certains d’entre eux, proposer l’arrondi n’était pas encore automatique.

June Raclet et Lou Van Noort