L’Oncopole accueille la Toulouse Onco Week du 3 au 7 février. Une manifestation qui symbolise le dynamisme de la ville dans la lutte contre le cancer.

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Tout a commencé en 1923 pour Toulouse. Par un arrêté ministériel, l’Institut Claudius Regaud aussi appelé Centre régional anti-cancéreux est créé. Depuis la ville rose n’a cessé de progresser dans la lutte contre la maladie. A commencer par la création de l’Oncopole en 2002 sous l’impulsion de Philippe Douste-Blazy. Inauguré en 2014, il accueille dès mercredi 3 février la Toulouse Onco Week aussi intitulée The Place to be to fight cancer.

L’événement qui se déroulera jusqu’au 7 février comptera quatre temps forts. Le Centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRTC) organisera le premier symposium international dans la ville rose. Il s’agit d’un congrès entre cancérologues du monde entier qui présenteront les avancées actuelles en matière de lutte contre le cancer. Le CRTC a voulu mettre l’accent sur la présence des acteurs privés qui présenteront leurs activités dans ce domaine. Jeudi 4 février se déroulera la Journée mondiale de lutte contre le cancer où le grand public sera informé de tous les progrès pour combattre la maladie. Enfin le dimanche sera dédié aux actions caritatives avec une course organisée par Pink’N’GO, une association de six étudiants de l’Université Toulouse Capitole 1, ou encore un concert.

Toulouse, un centre reconnu de la lutte contre le cancer

Le programme ne trompe pas: Toulouse est devenue une place forte à l’échelle mondiale dans la lutte contre le cancer. L’Oncopole recevra notamment cette semaine deux Prix Nobels lors de son symposium. «Il suffit de voir les noms des gens qui viennent pour l’Onco Week. Lors du symposium,les cancérologues seront organisés en petit comité, où à leur tête on trouvera un ponte de la discipline», déclare une porte-parole de l’Oncopole. Preuve s’il en est des progrès réalisés dans le domaine par le centre de recherche depuis son inauguration.

Du côté de l’Oncopole, on l’affirme: «Toulouse est devenu une référence européenne. Avec la présence cette semaine de Gerd Binnig et Jules Hoffmann (Prix Nobels de physique et médecine), la ville pourrait même devenir une place mondiale de la lutte contre le cancer. Si l’Oncopole n’avait pas fait ses preuves, il n’y aurait pas ces experts mondiaux». L’Institut peut défendre son slogan The place to be to fight cancer. «On ne va pas nous rire au nez de s’avancer comme cela», conclut la porte-parole. Toulouse a en tout cas tous les moyens pour devenir une capitale mondiale de lutte contre le cancer.