À partir du 14 janvier et jusqu’à la fin du mois, le Festival International du Film des Droits de l’Homme investit une nouvelle fois la ville rose et sa région. Retour sur les moments marquants du démarrage de cette neuvième édition.
L’émotion était palpable en ce début d’année : du cœur de Toulouse à son agglomération plus éloignée, les spectateurs se sont déplacés en masse pour assister à la projection d’une sélection de documentaires venus du monde entier. Migrants, conséquences du génocide du Rwanda ou ravages de la mondialisation – entre autres – le festival a abordé des problématiques plus que jamais d’actualité, appuyées par des interventions de spécialistes.
L’ABC, l’Espace des diversités, le Rex de Blagnac et Utopia Tournefeuille font partie des sept salles qui prennent part à l’événement. La projection finale se déroulera à la Bourse du Travail de Tarbes le vendredi 29 janvier. Depuis jeudi dernier, les spectateurs ont eu l’occasion de découvrir les surprenants The Carbon Crooks du Danois Tom Heinemann, Days of Hope de la Danoise Ditte Haarlov Johnsen, et Millions Can Walk du Suisse Christoph Schaub et de l’Indien Kamal Musale.
Parmi les films marquants de cette quinzaine, on notera le touchant No Land’s Song d’Ayat Najafi, critique appuyée du régime iranien. Pendant plusieurs mois, le réalisateur a filmé le combat de la compositrice Sara Najafi. Celle-ci a en effet réussi à faire se produire une chorale à majorité féminine devant un public mixte en contournant les interdictions officielles. Un regard inédit sur la place de la femme et de la culture en Iran.
Selon les organisateurs, dont beaucoup sont encore étudiants, cet événement est l’occasion de faire la lumière sur des problématiques parfois peu médiatisées par le biais de l’art et de l’audiovisuel. Pour eux, ce festival, c’est avant tout un travail d’intérêt public. En attendant la prochaine édition, on peut toujours profiter des projections à venir, dont les documentaires américains Marmato et 1971.