Fin de parcours à l’Euro pour l’Equipe de France de basket. Après une défaite face à l’Espagne, ce jeudi 17 septembre, les Bleus sont allés chercher la 3ème place du tournoi. Depuis trois jours, c’est l’après-match qui se joue sur les réseaux sociaux. Florilège de réactions.

Twitter, terrain de jeu des communicants. Capture d'écran du compte twitter d'Eurosport.fr

Si les bleus ont longtemps mené au score pendant la rencontre, l’Espagne s’est finalement imposée 80 à 75, après les prolongations. Eliminée en demi-finale de l’Euro 2015 de basket à domicile, l’Equipe de France devait encore jouer la petite finale pour la 3ème place, ce dimanche. Mais depuis jeudi soir, les réseaux sociaux fourmillent de commentaires sur l’élimination de l’EDF.

Les réseaux sociaux, Twitter en tête, sont aujourd’hui très utilisés dans le milieu sportif. Les stratégies de communication des clubs sont étudiées pour accompagner l’image de l’équipe, quitte à parfois chercher le « buzz » – le Toulouse Football Club s’est d’ailleurs illustré plusieurs fois dans ce domaine avec une communication décalée et un sens affirmé de l’auto-dérision. Même constat dans le basket, où l’après match de France-Espagne s’est joué sous le hashtag #FRAESP. Au programme : redéfinition du terrain de jeu de la presse, communication plus ouverte… Voici quelques exemples de l’utilisation de Twitter dans le cadre sportif lors de cette rencontre.

Quand Twitter est un média pour les acteurs du match

Twitter est un accès direct au plus grand nombre, et donc à l’information. De nombreux sportifs ont aujourd’hui un compte (certifié ou non), même si l’utilisation de cette page est plus ou moins réussie pour certains. Chaque déclaration, chaque retweet ou chaque (vieux) mot du compte est épluché, décortiqué et mis en avant. A chacun sa tactique pour gérer ses réseaux : jouer la proximité avec les « followers », ceux qui suivent ses nouvelles, ou engager un professionnel de la communication et rester très officiel. Pour tous, Twitter devient un moyen de s’exprimer directement, sans passer par les médias.

C’est ici le cas de Rudy Gobert, joueur de l’EDF, qui mentionne l’arbitrage effectué durant la rencontre. « C’est difficile de jouer face à quelqu’un qui peut te toucher mais que tu n’as pas le droit de toucher! », explique t-il en anglais.