Le jeudi 15 novembre, ne ratez pas les Pony Pony Run Run, de passage dans la région. « Univers-Cités » a rencontré Amaël, le bassiste du groupe.
« Univers-Cités »: Comment est né Pony Pony Run Run ?
Amaël : L’aventure a commencé en 2005. Mon frère, Gaëtan, et moi nous étions alors étudiants à l’Ecole régionale des Beaux Arts de Nantes. C’est là que Gaëtan a rencontré Antonin et lui a proposé de nous rejoindre en tant que claviériste. Moi je suis bassiste, et mon frère est chanteur et guitariste. Les débuts ont été très difficiles, on passait tout notre temps à faire de la musique dans notre appartement transformé en studio et on mettait les morceaux en ligne sur les réseaux sociaux. A partir de 2008, nos efforts ont commencé à payer, on était de plus en plus reconnus sur Myspace et on a réalisé une tournée en Allemagne. La consécration est arrivée en 2009 avec notre premier album « You Need Pony Pony Run Run » qui nous a permis de recevoir une Victoire de la Musique comme Groupe révélation du public de l’année.
Comment décrivez-vous votre musique ?
On fait de la pop musique, avec parfois des inspirations rock, électro ou funk selon les inspirations du moment. C’est Gaëtan qui compose lui-même les morceaux qu’il chante, il préfère écrire ses chansons en anglais, il trouve que les paroles sont plus percutantes dans cette langue. Sa principale source d’inspiration reste le quotidien, la vie de tous les jours, les voyages, les rencontres. Ses textes abordent surtout les hommes, il aime écrire sur les relations humaines.
La nuit a-t-elle un rôle important dans vos créations ?
Quand nous étions étudiants, nous vivions exclusivement la nuit, entre les sorties et le travail en-dehors des cours. On faisait aussi notre musique la nuit, la musique a toujours rimé avec la nuit, pour nous. C’est à ce moment qu’elle prend son envol, qu’elle se révèle. Personnellement, j’aime la tombée du jour, c’est un moment suspendu qui appelle à la poésie, la réflexion, la création. Toutes mes créations ont pris forme la nuit. On voit moins loin dans le noir, ce qui nous permet de voir plus loin dans notre propre personne.
Concert au Rio Grande à Montauban (Tarn-et-Garonne), jeudi 15 novembre à 21h.
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