La 6e édition du festival « Partances » à St-Orens se tiendra les 13 et 14 mars
Apprivoisez l’ailleurs, changez votre regard sur l’autre, foulez le sol de contrées où des femmes et des hommes vivent un quotidien si différent du vôtre. Cette année encore, le festival « Partances » propose une alternative à nos envies d’évasion souvent contrariées par des vies résolument sédentaires. Durant deux jours, documentaires et diaporamas en tous genres vont se succéder. Des travaux triés sur le volet, souvent primés. Des moments de vie récoltés aux confins de la Terre par des férus de voyage, qu’ils soient aventuriers amateurs ou réalisateurs confirmés.
Afin de commencer à rêver, voici un petit tour d’horizon du programme qui vous attend. Aux côtés des populations du Zanskar, l’on pourra emprunter le périlleux « chemin des glaces », un fleuve gelé qui sert d’unique voie de communication alors que l’hiver fait rage dans l’Himalaya. Nous quitterons le toit du monde pour traverser l’océan Atlantique et écouter la parole donnée à tous ces hommes qui, expatriés, ont choisi de poser leurs valises au cœur de l’immensité, en Patagonie.
Il sera alors temps de partager un pan de vie de ces enfants du nord du Kenya, aux existences malmenées par des conflits interethniques.
Un pays, un destin
On finira le voyage en se nourrissant du travail mené par Reza en terre afghane. Un « immense bonhomme », comme aime à le décrire l’instigatrice de l’évènement, Patricia Ondina-Abrial, reporter au « National Geographic », et dont le destin s’est intimement lié à ce pays après sa rencontre avec le général Massoud, sera d’ailleurs présente après la projection aux côtés de tous les autres aventuriers.
A l’origine de l’événement, un groupe d’aventuriers décidant de fonder l’association « Terres et peuples », qui tire aujourd’hui les ficelles de ce festival. L’implication sociale du projet est également essentielle, puisqu’une partie des fonds récoltés cette année seront reversés à l’action menée par Reza en faveur de la liberté de la presse en Afghanistan.
Un festival décidément humaniste, car plus qu’un hymne à la beauté de ces terres foulées, ce sont les destins croisés d’individus qui se trouvent ici célébrés. Par delà, une « volonté de divertir » et d’injecter de l’optimisme dans un monde gouverné par des médias quelque peu anxiogènes.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.terresetpeuples.com