En ces temps de confinement, la période est difficile pour tout le monde. Le monde du sport est particulièrement impacté. Annulations ou suspensions de compétitions en séries rythment l’actualité sportive des dernières semaines. Pour faire face à ce vide, quoi de mieux que de se replonger dans les archives et dépoussiérer les exploits sportifs du passé. Univers Cités, vous propose chaque jour de revenir sur un événement ayant marqué l’histoire du sport.

C’était il y a 3 ans. L’assistance vidéo était utilisée pour la 1ère fois en France. Un match amical entre les bleus et l’Espagne au Stade de France. Mise en service à deux reprises ce soir-là, ce fut la première étape d’un procédé qui s’institutionnalise désormais dans le foot non sans controverses.

Un but de Griezmann justement refusé pour hors-jeux. Un but espagnol validé après intervention de la VAR. Au-delà du score et de la victoire 2-0 pour la Roja, c’est bien ces deux faits de jeu qui marqueront cette rencontre.

Marginalisée à sa naissance la VAR, Video Assistant Referees, s’est fait une place dans le football. Utilisée lors de la dernière coupe du monde en Russie, elle est désormais présente dans de nombreuses compétitions majeures comme la ligue des champions, la Premier League ou encore la Ligue 1.

La vidéo est censée amener la justice et régler les situations litigieuses lors des rencontres. Cependant, la réalité est plus complexe et les critiques fusent.  Après la goal line technology, mise en place à grande échelle en 2014, la VAR complète ce dispositif et est la deuxième étape d’instauration de la technologie au service du foot. Avec la volonté de minimiser les erreurs d’arbitrage. Assistés d’arbitres en cabine vidéo, l’arbitre de terrain est appelé lors de situations litigieuses. Le règlement limite son utilisation à 4 types de situations. La validation d’un but, un possible pénalty, un carton rouge ou une erreur pour sanctionner un joueur. Mais ces points font débat tant certains recours à la VAR sont litigieux.

La VAR est une étape importante de la mise à disposition de la technologie au service du sport. La vidéo existe depuis bien plus longtemps au rugby, 2001 pour les compétitions internationales. Elle fait désormais partie intégrante du jeu pour régler les décisions litigieuses. Mais participe également à un jeu saccadé avec la vérification vidéo. Reste aux instances du football de trouver la juste mesure pour préserver l’essence du sport : le jeu.