Vendredi 22 mars, une deuxième mobilisation des jeunes pour le climat s’est tenue à Toulouse. Place du Capitole, une centaine de lycéens et d’étudiants s’est mobilisée. Rejoint par un collectif de chercheurs, ils ont bloqué momentanément deux boutiques du centre ville.

Au départ d’Arnaud Bernard, ils sont une centaine de lycéens et étudiants à se retrouver pour le climat. Pancartes, mégaphone et slogans sont de sortie pour montrer leur volonté de voir les choses changer.

Une réponse à l’appel de Greta Thunberg, lycéenne suédoise

Ils ont, encore une fois, répondu à l’appel lancé par Greta Thunberg pour demander des mesures concrètes en matière d’écologie. Depuis l’été 2018, la lycéenne élit domicile chaque vendredi devant le parlement suédois afin d’interpeller la classe politique. Son action locale est rapidement devenue globale, initiant les « Fridays for future », manifestations des lycéens et étudiants chaque vendredi dans plusieurs villes à travers le monde, dont Toulouse.

Les jeunes manifestants donnent de la voix, sous l’œil curieux des passants. Ils sont moins nombreux que la semaine dernière, mais ceux qui sont venus restent déterminés.

« Peut-être qu’il y a moyen de trouver d’autres formes de mobilisation, dans le reste de la semaine, des trucs encore plus concrets que des manifestations. Il faut que ça se cristallise et que ça prenne de l’ampleur », déclare un jeune manifestant.

L’intervention de scientifiques

Aux côtés des jeunes, plusieurs universitaires sont présents pour échanger. Ce sont des chercheurs membres d’un atelier d’écologie politique (ATECOPOL) créé à l’automne afin d’envisager des solutions à l’urgence climatique. Fabienne Denoual, maître de conférence en Arts appliqués, explique :

« C’est la jeunesse qui mettra en action un autre modèle de société, c’est à elle de montrer l’immaturité des adultes aujourd’hui. Les jeunes sont en train de prendre conscience de tout ça, ils nous interpellent parce qu’ils cherchent des solutions, comme nous ».

D’autres mobilisations à venir

Après avoir débattu devant le Capitole, les lycéens et étudiants ont momentanément restreint les entrées du McDonald’s de la place puis de la boutique Uniqlo récemment ouverte.

Les jeunes ont prévu de se retrouver chaque vendredi pour manifester, et ce jusqu’à la prochaine marche mondiale pour le climat qui aura lieu le 24 mai. Pendant que la jeunesse demande du concret, les dirigeants européens, réunis à Bruxelles, n’ont trouvé aucun accord pour revoir leurs objectifs à la hausse concernant le réchauffement climatique.

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Avec Quentin Ballue