Ce lundi 18 mars, les éboueurs de Toulouse n’ont pas effectué la collecte des déchets et font grève. En cause, la diminution des jours de collecte et la pénibilité de leur travail.

Depuis cinq heures du matin, des employés occupent le centre de déchets du quartier du Raisin. Selon les syndicats, à l’aube, on comptait plus de 60 salariés. À midi, on n’en compte plus qu’une vingtaine. Parmi eux, des salariés mais aussi des syndicalistes. Sont représentées la Confédération Générale du Travail, Force Ouvrière et l’Union Nationale des Syndicats Autonomes.

Leurs revendications

Ces éboueurs manifestent suite à la décision de la Mairie de passer de trois jours de collecte des poubelles par semaine à plus que deux jours. Un choix qui impacte leur travail, selon Sofiane Draoui, délégué syndical de la CGT :

« Augmenter le temps de travail et la charge de travail, et la pénibilité qui va avec, sans avoir une réelle compensation derrière. On ne demande pas forcément une compensation financière, mais une certaine reconnaissance de la pénibilité de ce travail. »

Plus de travail, sur moins de jours donc. Mais les éboueurs ne sont pas les seuls touchés par cette réorganisation. Si l’hypercentre de Toulouse n’est pas concerné, les quartiers périphériques passent bien de trois à deux jours de collecte de leurs poubelles. Les habitants pourraient bien voir leurs trottoirs envahis par des tas de déchets entassés.

Les grévistes attendaient d’être entendus par la ville, et réfléchissaient à reconduire le blocage tant que ce n’était pas le cas. Ils ont été reçus mardi 19 mars au matin par la Mairie, et ont donc décidé de suspendre la grève jusqu’au vendredi 22 mars.

Avec Eva Sannino