La 11ème édition de marathon de Toulouse a battu son record en termes de participants. Le marathon par équipe n’est pas étranger à une telle réussite. Il fait basculer la discipline dans un esprit beaucoup plus collectif.

Ils étaient 12.800 coureurs à s’être levé de bonne heure dimanche matin pour participer à cette 11ème édition du Marathon de Toulouse. Chaque coureur s’est positionné sur l’une des cinq épreuves possibles : le 10 km, le semi-marathon, le handi-marathon, le marathon et enfin le marathon par équipe. Cette dernière est celle qui a réuni le plus de coureurs sur la ligne de départ à 11h05.

Le ciel était alors beaucoup plus dégagé qu’aux aurores, les coureurs étaient quasiment tous accompagnés, l’atmosphère encore plus détendue. La course devait débuter aux alentours de 10h30, mais des retards consécutifs aux fouilles au moment de pénétrer sur la ligne de départ ont retardé le départ. Pas de quoi mettre en rogne les coureurs, bien au contraire. Ils en ont profité pour rigoler, pour se chambrer ou encore pour s’encourager. Tout dépend avec qui ils sont venus y participer.

Il y a tout d’abord ceux qui sont venus entre collègues de travail, histoire de prolonger l’esprit d’équipe et la compétition en dehors des heures de boulot. « On s’est motivé entre collègues de travail au sein de la société Liebherr. On avait voulu se défier entre nous ! », raconte un salarié de l’entreprise. « Le marathon devient alors un esprit d’équipe où l’on ne peut pas y arriver sans les autres ».

Les associations : motivation supplémentaire pour se dépasser

Lors des premières courses, la majeure partie des coureurs était vêtue du tee-shirt jeune fourni par les organisateurs du marathon de Toulouse. Une marée jaune s’était donc élancée pour les quatre premières épreuves. Mais pour le dernier départ de la journée, d’autres ont plutôt choisi d’arborer une toute autre tenue : celle des couleurs d’une association.

Les coureurs ont pu profiter d’un joli parcours au cœur du centre-ville de Toulouse. (Photo : Pascal Rondeau)

« On est venu courir pour la bonne cause et notamment apporter de la visibilité à la fondation contre le Cancer car elle concerne tout le monde ! », explique un employé du Cancéropôle de Toulouse vêtu d’un tee-shirt noir. « Je pense que ce type de course symbolise bien les valeurs du sport avec la notion de relais qui valorise l’esprit d’équipe. Ce qui n’est pas forcément présent dans la course à pied en règle générale ». 

Quelques mètres plus loin, un attroupement de coureurs sont vêtus d’un maillot vert fluo floqué d’un « Je cours pour une cause ». « Le Crédit Agricole nous a proposé de participer à ce marathon mais aussi de choisir une cause pour laquelle on souhaitait courir. Cela a motivé plusieurs collègues puisqu’on a pu faire plusieurs équipes pour le relais ».

Un attrait dont se félicite Natalie Bertrand, speaker du marathon de Toulouse depuis la création de l’événement. « C’est un vrai engouement. Le marathon en relais est une course plus accessible à la majorité des runners. Ca donne une touche encore plus conviviale, tournée vers le partage et le plaisir d’être ensemble », se félicite-t-elle. « Il y a des entreprises qui courent à 50, 60 salariés. Cela permet de mieux se connaître entre collègues ! ».

Pour la deuxième fois consécutive, la fédération Française d’Athlétisme (FFA) a chapeauté l’organisation du marathon de Toulouse. Le parcours avait été l’une des grandes évolutions lors de la précédente édition, beaucoup plus proche du centre-ville pour le plus grand bonheur des spectateurs et des coureurs. Avec le record du nombre de participants pour cette 11ème édition, la fédération et Toulouse Métropole espèrent placer progressivement le marathon Toulousain parmi le top 5 national dans les années à venir. Nul doute que le marathon par équipe permettra de franchir ce nouveau palier.