Jusqu’au 28 mars, Myriam El Jerari expose ses illustrations au salon de thé le « Moderni’thé » à Toulouse. Une occasion de découvrir le travail et le parcours de cette jeune illustratrice.
Myriam El Jerari, 29 ans, est arrivée à Toulouse il y a 10 ans afin d’étudier à l’Ecole de Photographie et de Game Design. Passionnée de dessin et de mode, les crayons et le papier lui manquent très vite. Actuellement, elle expose sa série d’illustrations dans un chaleureux salon de thé du quartier des Carmes. Sur les murs, des portraits de célébrités comme ceux de Cara Delevingne, de Karl Lagarfeld et d’Yves Saint-Laurent sont affichés. Rencontre avec Myriam El Jerari, une artiste talentueuse et pétillante.
Pourquoi ce choix de représenter des célébrités ?
Si j’ai fait ce choix, je pense que c’est parce que leurs poses m’intéressent. J’aime le travail de certains stylistes, photographes, les coiffures et le maquillage, toutes ces choses que je ne retrouve pas forcément chez des personnes lambda.
D’où vous vient cette passion pour le dessin ?
Cette passion me vient de toute petite. Je dessine tout le temps depuis que j’ai cinq ans. Une institutrice s’en est rendue compte et a convoqué mes parents pour leur expliquer qu’il y avait quelque chose dans le dessin, que j’avais quelque chose de plus. Depuis je n’ai jamais arrêté.
Comment s’est passée votre collaboration pour Adidas ?
J’ai collaboré avec eux en octobre dernier, via une agence basée sur Londres, The Upside. Ils m’ont demandé si cela m’intéressait de faire la promotion d’une collection dessinée par Rita Ora en collaboration avec Adidas. J’ai donc sauté sur l’occasion, ça n’arrive pas tous les jours ! (Rires) A partir du moment où j’ai accepté, j’ai eu un mois de travail acharné et j’en suis très contente. J’ai réussi à franchir une étape.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
J’ai une muse, Cara Delevingne. Depuis que Karl (Lagarfeld) l’a fait surgir, je ne vois qu’elle, je ne saurais pas réellement expliquer pourquoi mais son charisme fait que je ressens quelque chose au niveau de l’image. J’ai envie de la dessiner et de faire ressortir les émotions qu’elle fait transpirer au-delà de la photo.
Quels sont vos projets pour la suite ?
Je suis en train de travailler en collaboration avec une marque de tee-shirt de rugby, Aficionados, et j’ai été contacté par une agence sur Paris mais je ne peux pas en parler. C’est une affaire à suivre !
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