Pour leur septième édition et comme chaque année, les Airs So mettent le paquet : des concerts, il y en aura, mais d’autres événements seront également au programme, afin de sensibiliser un maximum de monde à la thématique mise à l’honneur cette année. « Penser les frontières de la ville », ça ne se fait pas qu’en musique !
L’association étudiante des Airs Solidaires propose que le festival toulousain annuel du même nom explore le sujet en faisant appel aux différents sens des festivaliers : il y aura des choses à voir, à entendre bien sûr, mais aussi à goûter avec la Disco Soupe de l’association écologique Gaïa.
Brune Neron-Bancel, bénévole pour la deuxième fois au sein de l’association, est responsable des évènements (hors concerts) pour cette saison. « Le but de ce festival est de sensibiliser à une thématique ». Et si le cœur de cette sensibilisation réside dans les évènements annexes, c’est parce que « les concerts ne sont pas le meilleur moment pour faire cette sensibilisation ». Des expositions photos seront proposées sur les différents campus universitaires toulousains, mais aussi du théâtre, de la danse, des conférences et débats, avec des partenaires nouveaux (Voir et Comprendre) ou habituels (Amphi’théâtre, Temps Danse, la LUDI).
Un festival participatif
C’est avec la déambulation, « parcours de partage et de découvertes artistiques », que le festival s’achèvera vendredi 4 avril au cloître de l’Université Capitole. L’après-midi sera l’occasion de multiples rencontres avec le public toulousain. Car c’est aussi et surtout le public qui fait vivre ce festival. L’an passé, un appel à photos avait été lancé pour composer une exposition citoyenne. Le succès de la formule explique qu’elle soit reprise cette année, et même améliorée : un appel à sons a également été passé afin de créer une carte sonore qui permettra aux passants de plonger dans l’ambiance de différentes villes du monde. Ils pourront également souffler à un dessinateur quelques-unes de leurs idées de ville idéale afin que celui-ci les couche sur le papier. En bref, ils seront au cœur des performances de la journée, quelques fois sur les polaroïds pris dans les quartiers de Toulouse et exposés, d’autres fois dans les récits des enfants de l’association du Mirail Voir et Comprendre.
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