Dans le cadre de la semaine de l’étudiant, l’Université de Toulouse a organisé place du Capitole le samedi 19 octobre un forum associatif regroupant une trentaine d’associations étudiantes toulousaines.

L’ambiance était festive avec différentes représentations : des concerts, de la danse et du cirque. Autour de la scène, les stands regroupaient les associations selon les intérêts : prévention et santé, échanges interculturels, promotion culturelle, humanitaire et solidarité internationale…

Le but de ce rassemblement est de « faire découvrir aux Toulousains les initiatives étudiantes, artistiques, culturelles et leur engagement dans des projets divers. Les étudiants sont dynamiques ! », explique une bénévole à l’accueil.

Parmi les associations présentes, des antennes locales de grandes ONG telles qu’Amnesty International, Unicef ou l’Afev. D’autres sont propres à certaines écoles de Toulouse.

3300 kilomètres avec un litre de carburant

Avec sa voiture de course, une association de l’Insa attire les passagers. En réalité, c’est une équipe, la TIM : Toulouse ingénierie multidisciplinaire, qui participe chaque année au Shell Eco Marathon Europe. Le but de la course, parcourir le maximum de kilomètres avec un seul litre de carburant. La TIM détient le record de la course avec le bioéthanol. Ils ont réussi en 2010 à parcourir 3300 kilomètres avec un seul litre sur un parcours de Formule 1.

15 à 20 étudiants de l’Insa participent à ce projet. Leur voiture de course est construite par leurs soins à l’institut et le travail est fait de façon à optimiser tous les composants de la voiture pour gagner en vitesse, sans dépenser de carburant. Le voiture est en composite, les roues en fibres de carbone et le moteur est conçu pour amoindrir les déperditions de chaleur.

La TIM construit même une seconde voiture destinée à des circuits plus urbains et dont la forme s’adapte à la conduite en ville. Le conducteur sera assis dans un véhicule équipé de phares et d’un coffre.

L’activité de l’association coûte entre 10 000 et 12 000 euros par an. Une somme qui comprend tout le fonctionnement, y compris la prise en charge pour le voyage jusqu’à Rotterdam, où la course a lieu chaque année, fin mai. L’année dernière, l’équipe toulousaine de l’Insa a remporté la coupe avec 2846 kilomètres au compteur avec un seul litre de carburant, « loin du record de 2010 parce qu’on a concouru sur un circuit urbain qui consomme plus », précise un des membres.

D’autres associations de l’école étaient représentées comme les Enfoiros de l’Insa, qui collectent des fonds entièrement reversés aux Restos du Cœur.

Les stages au cœur des échanges interculturels

Au stand des échanges interculturels, l’AIESEC de Toulouse reprend du service. L’association fermée pendant quelques temps a été rouverte à la rentrée, à l’initiative de quelques étudiants étrangers. Jean-Pierre est franco-colombien et Serold haïtien, ils font partie du bureau de l’association et cherchent à recruter de nouveaux membres, des Toulousains qui pourraient maintenir en vie l’association une fois que l’actuel bureau n’y sera plus. Ils sont pour la plupart en échange universitaire et quitteront Toulouse d’ici un semestre ou deux.

aisesec_tlse_taille_copie.jpgLeur association existe dans une centaine de pays et promeut les expériences de développement et de leadership chez les jeunes et les étudiants. Avec un réseau international qui coopère avec des entreprises et des associations, ils proposent partout dans le monde d’ambitieux projets d’échanges culturels. Le bureau de Toulouse met en avant ce réseau dans la recherche de stage. Il offre aux étudiants toulousains différentes opportunités professionnelles à l’étranger dans divers organismes. D’autre part, il cherche à Toulouse des associations partenaires pour faire venir des étrangers dans le cadre de stages. Ils développent deux projets sociaux, le premier autour de l’échange interculturel et le second autour du thème de la discrimination et de la pauvreté.

Des clips musicaux

De l’autre côté de la place, des associations culturelles rassemblent des férus de musique, tel que la radio Good Morning Toulouse ou Toulouse Acoustics. Cette dernière fait découvrir à travers des vidéos – ou plutôt des clips, les artistes de la scène musicale toulousaine, qui sont « filmés dans des lieux emblématiques et atypiques de la ville rose », avec l’objectif d’offrir une plus grande visibilité à ces talents.