L’Institut d’Études Politiques se sent de plus en plus à l’étroit. Contraint de s’en tenir à moins de 1000 étudiants simultanés dans le bâtiment et d’employer 4 vigiles pour assurer une évacuation incendie en moins de trois minutes. Autant dire que le déménagement est attendu avec impatience…
En attendant le déménagement, prévu à la rentrée 2015, à l’IEP, on se creuse la tête pour trouver des solutions toujours plus acrobatiques. Tous les efforts se concentrent autour des normes incendie qui pèsent lourd sur le budget de l’institution : « Nous avions fait des exercices les années précédentes, qui montrent que nous pouvons totalement évacuer les locaux sans vigiles en trois minutes, ce qui respecte a priori les normes en vigueur« , explique le directeur de l’IEP, Philippe Rimbault. Mais la commission sécurité de la Mairie a imposé en juin 2011 de pouvoir évacuer les locaux en moins de trois minutes : des agents de sécurité spécialement formés ont dû être engagés… pour un coût de 25 000 euros mensuels.
Autre problème : la fréquentation des lieux. Selon Joëlle Stoenesco, directrice des services de l’IEP : « Il nous faut constamment maintenir la fréquentation des bâtiments en-dessous de 1 000 étudiants« . Ce qui pose de lourds problèmes dans la mise en place des emplois du temps, et « augmente le recours au cours le samedi ».
Parmi les travaux à réaliser, de nouveaux escaliers de secours devraient être construits.
Des travaux sont à prévoir, quoi qu’il arrive, pour mettre les locaux aux normes : construction de nouveaux escaliers incendie, élargissement de certaines issues de secours…
Peut-être de quoi permettre aux locaux actuels d’accueillir de nouveau des conférences, puisque la Mairie impose depuis juin 2011 à ces bâtiments d’avoir une finalité strictement pédagogique.
L’évacuation sans vigiles prend seulement trois minutes. Mais pour la commission sécurité, ce n’est pas encore assez rapide.
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