C’est une oeuvre encensée par la critique que Falstaff, la comédie lyrique programmée au Théâtre du Capitole du 2 au 13 décembre prochains. Présenté au public en 1893, cet opéra est un aboutissement pour son compositeur Giuseppe Verdi, le maître de la création populaire.

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Composé d’après Les Joyeuses commères de Windsor de Shakespeare, Falstaff n’est pas le plus connu des quelques trente opéras de Verdi, loin derrière les trompettes d’Aïda, Rigoletto ou encore La Traviata. A la différence de ces derniers, Falstaff marque la volonté qu’avait l’Italien de laisser une trace dans l’univers comique, laissant de côté la dramaturgie propre à Othello ou Aida. En effet, l’oeuvre a tout du vaudeville.

Un opéra comique

Au centre de l’intrigue, les aventures amoureuses et rocambolesques de Sir John Falstaff, ce compagnon de route du futur roi d’Angleterre Henry V (XIV° siècle). Falstaff est un personnage apprécié de son créateur, William Shakespeare, qui l’utilisa dans plusieurs de ses pièces. C’est un chevalier obèse, couard, prêt à toutes les forfanteries afin de séduire le plus de nobles femmes possible.

Une oeuvre moderne

Cet opéra en trois actes est l’ultime fruit de la collaboration intemporelle entre Verdi et Shakespeare, en forme de chant du cygne pour le Lombard, qui mourra quelques années plus tard, en laissant un Roi Lear inachevé. Une oeuvre qui tranche par sa modernité et sa créativité au regard du procès en simplicité qui a souvent été fait aux autres créations de Verdi.

« Falstaff » de Giuseppe Verdi au Théâtre du Capitole.
Direction: Daniele Callegari.

Alessandro Corbelli : Sir John Falstaff ;
Ludovic Tézier : Ford ;
Diogenes Randes : Pistola ;
Soile Isokoski : Mrs Alice Ford

Avec la participation de l’Orchestre national du Capitole.
Du 2 au 13 décembre. De 10 à 86 €.