Dimanche 17 février 2019, Nadia Pellefigue, vice-présidente du Conseil régional d’Occitanie a annoncé son entrée dans la course pour la Mairie de Toulouse. Avec son mouvement « Une nouvelle énergie » elle entend convertir les idées des Toulousains en actions.

Nadia Pellefigue a choisi les pages de la Dépêche du Midi pour mettre fin au suspens entourant sa candidature aux municipales toulousaines. Dans un entretien exclusif paru ce dimanche, elle explique ses motivations et ses projets pour la Ville rose.

Une annonce à retardement

Pendant plusieurs mois, Nadia Pellefigue a maintenu le mystère autour de sa candidature ou non aux élections municipales.

« J’ai toujours dit que je prendrai le temps de la réflexion », annonce-t-elle à la Dépêche du Midi.

La quadragénaire explique avoir « pris le temps de rencontrer les Toulousains et les Toulousaines pour échanger sur les problématiques de [la] ville ».

Alors que certains voyaient dans 26 lettres d’une Toulousaine d’aujourd’hui, son livre paru à l’automne, les prémisses d’une campagne électorale, ce n’est que ce vendredi qu’elle a annoncé, via Twitter, la création de son mouvement « Une nouvelle énergie » :

Dans les pages du quotidien régional, Nadia Pellefigue éclaire sur le fonctionnement de ce mouvement, à mi-chemin entre la plateforme participative et le think-tank :

« L’objectif est de susciter des idées et de les convertir en actions pour construire un projet pour Toulouse. Tous les Toulousains écologistes et progressistes ont vocation à joindre leurs énergies.»

La question de son investiture par le Parti socialiste

Deux candidats socialistes regardent déjà vers le Capitole. Si Claude Raynal, sénateur de Haute Garonne et Romain Cujives, élu municipal, vont se soumettre à la traditionnelle investiture du Parti Socialiste, Nadia Pellefigue reste évasive à ce sujet.

« Je suis socialiste et je le reste mais je trouve que l’enseignement de ces dernières années démontre que nous devons dépasser les appareils politiques quels qu’ils soient », argumente-t-elle.

La membre du parti de gauche ne ferme pas non plus les portes à une alliance avec la République en marche et la France insoumise : « J’espère que nous serons le plus nombreux possible. Il y a une urgence dans cette métropole à répondre aux défis climatiques, sociaux, économiques ».