Le préfet d’Occitanie Pascal Mailhos a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la pollution dans la Région. Parmi celles-ci, la mise en place dès l’année prochaine de la circulation différenciée à Toulouse les jours de pic de pollution.

En 2018, ce ne seront plus les numéros des plaques d’immatriculation qui détermineront les véhicules autorisés à rouler en cas de pic de pollution mais une vignette. En effet après Paris, Lyon et Grenoble, Pascal Mailhos signera dès cet automne un arrêté pour la mise en place du système Crit’Air dans la métropole toulousaine. L’objectif : restreindre la circulation dans l’agglomération des véhicules qui émettent le plus de particules fines.

Crit’Air mode d’emploi

Les jours de pic de pollution, certains véhicules seront purement et simplement interdit de circulation. Pour ne pas risquer l’amende, les Toulousains, qu’ils roulent en voiture ou en deux roues mais aussi les utilitaires, bus et autres poids lourds devront avoir sur leur pare-brise une vignette Crit’Air (vendue au prix de 4,18 euros)

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Ce système permet de classer, grâce à un code couleur, les véhicules en fonction du niveau d’émission de polluant, de l’âge du véhicule et de sa motorisation. Il existe six types de vignettes allant du vert, pour les véhicules électriques et à hydrogène au gris pour les plus polluants.

Atmo Occitanie rappelle qu’en 2016, neuf épisodes de pollution ont nécessité la mise en place d’une alerte à la population en Haute-Garonne.

Une baisse de 20 km/h sur l’A62

L’autre mesure forte décidée par le préfet dans le cadre du Plan de protection de l’atmosphère dans l’agglomération toulousaine consiste à faire passer définitivement la vitesse à 110 km/h au lieu de 130 km/h sur une portion de l’autoroute A62 reliant Toulouse à Bordeaux.

« 2800 décès par an dans la région Occitanie pourraient être évités si les seuils de pollution atmosphérique étaient respectés » – Pascal Mailhos, cité par La Dépêche du Midi

Chaque année en France, la pollution serait responsable de la mort de 45 000 personnes.