Qu’y a-t-il dans nos shampoings ? Peut-on se laver les cheveux autrement qu’avec des shampoings de la grande distribution ? Nous avons mené l’enquête.

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En octobre 2015, L’Obs et 60 Millions de consommateurs ont mis en évidence la présence de perturbateurs endocriniens dans nos quotidiens. Des substances toxiques que l’on retrouve notamment dans nos produits de beauté et d’hygiène.

Adieu au shampoing : naissance du « no-poo »

Aux États-Unis, des citoyens ont pris le parti de ne plus se laver les cheveux avec des shampoings de la grande distribution. Cela afin d’éviter les détergents agressifs, les conservateurs et autres silicones…

Pour avoir les cheveux propres, chacun a concocté sa méthode. La plus connue est celle du lavage au bicarbonate de soude, suivi d’un rinçage au cidre de pomme. Si le PH acide du cidre est bénéfique au cuir chevelu, le bicarbonate peut quant à lui l’irriter. Plus doux, les shampoings aux œufs, aux argiles et aux poudres ayurvédiques sont réputés être aussi efficaces. Ces méthodes alternatives sont regroupées sous le terme de « no-poo », entendre no shampoo (pas de shampoing).

Cette nouvelle conception du shampoing a été popularisée en France en 2013 par Antigone XXI et préconisée par la blogueuse influente des Cheveux de Mini.

Les shampoings bio et les shampoings maison

Plus élaborés que le no-poo, on trouve dans le commerce des shampoings à base de produits naturels, la plupart du temps labelisés bio, respectueux de la peau et de l’environnement. En parallèle, les cosmétiques faits maison sont en plein essor depuis quelques années, notamment la confection de shampoings.

Si le reportage ci-dessous présente des alternatives pour se laver les cheveux, il a aussi pour ambition d’ouvrir la réflexion sur de nouvelles formes de consommation.