Après avoir conquis un large public de lecteurs français, le manga attire de plus en nos dessinateurs. Quand la culture japonaise et la culture français se rencontrent.

Guillaume Lapeyre, auteur de City Hall, au Pau Anime Game Show. Capture d'écran de

Un manga à la française au Japon. Radiant, de Tony Valente, est diffusé au pays de naissance du genre depuis le mois de juillet. Il y conte l’histoire de Seth, un aspirant sorcier qui s’engage dans une quête mystérieuse. Une thématique qui se découvre maintenant au Japon, aux côtés de One Piece, l’une des inspirations de l’auteur. Il est le premier auteur français y être édité. Un espoir très encourageant pour les français qui veulent se lancer dans le métier de mangaka.

Un marché qui s’ouvre

Parler de « manga français » est un peu complexe. On utilise généralement ce terme pour différencier un manga dessiné par un japonais – de la même manière qu’un manga à la coréenne est un « manhwa », et un manga à la chinois un « manhua ». On utilise donc le terme manga pour tous les ouvrages utilisant les codes des mangas originaux. Certains remettent ces appellations en question, mais elles sont, aujourd’hui, les plus répandues.

Si ce « manga à la française » se développe, c’est parce que la France est une habituée du genre. Le pays est le deuxième consommateur de manga au monde, derrière… le Japon. La culture de la bande-dessinée franco-belge influence également l’attrait des français pour ce format en noir et blanc.

Aujourd’hui, peut-on dire qu’il y a un marché pour les auteurs français ? Quel est le meilleur moyen d’y arriver ? « A l’aube du manga français », un reportage de Cindy Jaury et Sarah Jourdren.