Le quatrième bilan de l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle (OIP) des Diplômes de Sciences Po Toulouse sur les promotions de 2005 à 2010 donne l’occasion de faire le point sur la progression des anciens élèves. Un constat plutôt positif qui a de quoi rassurer les futurs actifs !

Dès le début de la quatrième année à Sciences Po, année de spécialisation, nombreux sont les étudiants qui commencent à s’inquiéter pour leur avenir professionnel. « Quels débouchés offre mon master ? », « Où vais-je trouver du travail ? » « Au bout de combien de temps ? ». Autant de questions auxquelles l’OIP tente de répondre. Inauguré en octobre 2007, cet observatoire a pour mission d’assurer le suivi des anciennes promotions. Un réseau solide qui permet de fournir de façon très précise des détails sur l’insertion professionnelle, les débouchés ou encore les conditions dans lesquelles les étudiants accèdent au marché de l’emploi.

Une intégration réussie…

L’un des principaux changements en ce qui concerne les IEP, c’est le passage en 2008 de quatre à cinq années d’études, avec la volonté de garantir aux étudiants le niveau équivalent à celui de master. Une preuve de la réussite de la mise en place d’un diplôme professionnalisant ? La dernière promotion en quatre ans, soit celle de 2007, comptait 67% d’étudiants en poursuite d’études, ce chiffre a diminué à 16% pour les diplômés de 2010.

Pour cette même promotion, dite Boris Vian, sur les diplômés en poste, 50% travaillent dans le secteur privé, 33% dans le secteur public et 17% dans le secteur associatif et ONG. Les principaux organismes où on peut les retrouver sont les administrations publiques, les médias, les industries, la culture et le conseil. Et les fonctions qu’ils occupent vont de la communication (12%) aux ressources humaines (6%), en passant par le conseil (10%), le marketing (8%), la gestion de projets (8%), la direction (7%) et le journalisme (7%). Par ailleurs, 16% des diplômés de 2005 à 2010 occupent un poste à l’international.

En bref, sur l’ensemble des promotions 2005 à 2010, on dénombre 80% des diplômés dans la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures » ou « chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ». Et, en moyenne, les diplômés ont trouvé leur premier emploi dès leur sortie de l’IEP. De bons résultats qui ont de quoi motiver !

Parmi tous ces travailleurs, 58% sont en CDI et y accèdent en moyenne en un mois, soit la durée de leur période d’essai. Et 30% sont en CDD. Le salaire moyen s’élève à 2 045€ net.

Mais comment trouvent-ils leur premier emploi ? C’est bien simple, un diplômé sur cinq a accès à un emploi suite à un stage effectué une fois sortie de l’IEP. Viennent ensuite l’importance du réseau personnel (18%) et le succès des candidatures spontanées (17%), qui font toujours leurs preuves.

… en demi-teinte.

Une vraie bouffée d’oxygène pour tous les sceptiques qui craignent de galérer pour trouver du travail une fois le diplôme de Sciences Po Toulouse en poche, mais des bons résultats à tout de même contraster. Ces chiffres ne prennent pas en compte les diplômés qui ne sont pas encore en poste. En effet, si 43% d’entre eux sont déjà salariés ou élèves-stagiaires, 7% sont toujours en cours de préparation d’un concours, 15% en recherche d’emploi et 7% dans une situation autre. Ces diplômés-là connaissent, eux, une réalité bien différente de leurs camarades.