Cette semaine, l’équipe d' »Univers-Cités » retourne au début du siècle, en 2001. Cette année là, Julie Laurent entre à Sciences-Po Toulouse et entame son cursus dans l’enseignement supérieur. Quel a été son parcours? Que fait-elle aujourd’hui? Entretien avec cette dyonisienne d’origine mais toulousaine d’adoption…

Sciences-Po c’était quand?

Je suis entrée sur dossier à Sciences-Po Toulouse en septembre 2001. Je venais d’obtenir mon bac scientifique, mention très bien. Après les deux premières années généralistes, j’ai choisi de vivre deux expériences très différentes pour l’année de mobilité. J’ai d’abord effectué un stage à l’Alliance Française de Rome, j’étais en charge des activités culturelles. J’ai vécu une expérience exceptionnelle tant d’un point de vue professionnel que personnel. Rome est une ville incroyable! Ensuite, je suis partie en échange universitaire à Mazatlán, au Mexique. Là aussi, la richesse des rencontres a fait de cette expérience une étape fondamentale pour mon évolution future, ma vision du monde, mes envies personnelles et professionnelles. Pour la 4ème année (et dernière année à l’époque), j’ai choisi de me spécialiser en relations Internationales.

Et ensuite?

Après mon cursus à Sciences-Po Toulouse, j’ai terminé mes études avec un Master 2 AGCOM (Administration et Gestion de la Communication) à l’Université des Sciences Sociales de Toulouse et réalisé mon stage de fin d’études à l’Unicef France, au service événement et publicité.

Que retenez-vous des ces années Sciences-Po?

Beaucoup de choses! D’abord le départ du cocon familial et le chemin vers l’indépendance. Des études passionnantes et variées. Une vie étudiante exceptionnelle, je me souviens de ces soirées, notamment avec les étudiants « Erasmus ». Toulouse est la ville idéale pour faire ses études ! Et surtout, l’année à l’étranger. C’est ce qui m’avait fait choisir cette formation et encore aujourd’hui je pense que c’est un atout exceptionnel. Ce sont des expériences riches individuellement et extrêmement valorisantes pour les recruteurs.

Une anecdote de cette époque?

Un souvenir plutôt qu’une anecdote. Je pense aux deux Crit’ auxquels j’ai participé, à Lille et à Paris. Le sport est fédérateur, alors ce sont forcément des moments sportifs et festifs que l’on n’oublie pas !

Et quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis directrice associée de Panathénées Stratégie Management à Toulouse. C’est une agence de management (management de personnalités, formations) et de conseil en stratégie (pour des collectivités, entreprises, institutions, associations…). Nous travaillons dans des univers assez spécifiques tels que le sport, les projets éducatifs, la culture, les loisirs/tourisme, le développement durable…

Je dois avouer que je ne souhaitais pas initialement travailler en agence. Ce début de carrière est surtout lié à une rencontre. Et aujourd’hui, je ne regrette vraiment pas ce choix. Je gère des projets passionnants et extrêmement variés. Dans mon cas précis, le profil généraliste Sciences-Po est réellement un atout ; mon métier me demande beaucoup de curiosité, d’ouverture d’esprit, d’implication et de réactivité dans des domaines très différents comme le droit, la gestion ou la culture générale.