Le programme d’échange européen Erasmus fête cette année ses vingt ans. Pour les étudiants qui en bénéficient, c’est l’occasion de découvrir un nouveau pays, d’apprendre une nouvelle langue et de faire de nouvelles rencontres. Pour beaucoup, c’est un moyen de promouvoir la construction de l’Europe, en privilégiant le rapprochement des nationalités. Erasmus est l’illustration de cette volonté de rapprocher les citoyens européens. À ce titre, l’exemple de l’Allemagne est révélateur.

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Néanmoins, tout n’est pas si facile pour les étudiants originaires d’un pays extra-européen. Les embûches administratives sont nombreuses et il faut une grande motivation pour surmonter ce parcours d’obstacles :

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Sur un plan différent, en cette période de fêtes, les étudiants extracommunautaires pâtissent d’un obstacle supplémentaire. Le retour au pays est difficilement envisageable pour eux afin de retrouver leur famille. Un petit pincement au cœur que ressentent ces deux américaines à Toulouse:

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Si beaucoup d’étudiants étrangers viennent poursuivre leurs études en France et notamment à Toulouse, un grand nombre de leurs homologues français font de même et partent à l’étranger. Selon les derniers chiffres du Ministère de l’Education Nationale, en 2004, 21 000 étudiants français sont partis à l’étranger dans le cadre du programme Erasmus.