En ces temps de confinement, la période est difficile pour tout le monde. Le monde du sport est particulièrement impacté. Annulations ou suspensions de compétitions en séries rythment l’actualité sportive des dernières semaines. Pour faire face à ce vide, quoi de mieux que de se replonger dans les archives et dépoussiérer les exploits sportifs du passé. Univers Cités, vous propose chaque jour de revenir sur un événement ayant marqué l’histoire du sport.

Du courage, de la solidarité et de l’envie. C’est ce dont a fait preuve le Stade Toulousain il y a 15 ans. Une détermination qui a permis aux stadistes de faire chuter les anglais de Leicester à domicile. A l’époque, les deux clubs s’affrontent en demi-finale de H-Cup. Une confrontation qui voit s’opposer deux mastodontes du rugby européen. Toulouse reste sur deux finales consécutives dont un mauvais souvenir l’an passé et une défaite face aux Wasps qui leur a fait perdre leur couronne de champion acquise en 2003. De leurs côtés les Tigers de Leicester ont remporté la Cup à deux reprises, en 2001 et 2002, juste avant la prise de pouvoir par les rouges et noirs. Le XV anglais a dominé son sujet jusque là dans la compétition en survolant la phase de poule et le quart de finale.

Sur le terrain et dans le jeu, la première période est disputée entre les deux formations. L’écart est minime à la pause. Le stade est devant 9-10. Mais c’est au retour des vestiaires que la différence va se faire. Toulouse va réussir à dicter sa supériorité aux anglais. Grâce à Jean-Baptiste Elissalde, auteur de 17 points lors de cette rencontre, le Stade Toulousain s’envole et file vers sa 3ème finale consécutive. L’écart monte à 12-27. Malgré un dernier baroud d’honneur des anglais, ils viennent s’écraser face au mur toulousain, 19-27. La bande à Guy Novès s’impose et peut désormais se préparer pour récupérer sa couronne continentale.

 

Un mois plus tard à Murrayfield, Toulouse affronte les parisiens du Stade Français. Un duel 100% français accroché. Le Stade est mené toute la rencontre et décroche l’égalisation sur une pénalité de Michalak au bout du bout du temps réglementaire, 80+7è minute. Un coup derrière la tête pour les franciliens qui ne s’en remettront pas. Toulouse se détache en prolongation et remporte son 3ème titre de champion d’Europe.