Une campagne présidentielle est un moment privilégié pour les humoristes.
Certains éminents éditorialistes même, comme Christophe Barbier, s’improvisent comédien. Le patron de L’Express est en ce moment sur scène avec notamment Marc Jolivet pour le spectacle « Tout ce que vous devez savoir avant d’aller voter ».
Mais parmi le florilège d’humoristes surfant sur cette campagne surmédiatisée, il y en a un qui se démarque de par son originalité : j’ai nommé Super Rebelle.
Le personnage imaginé par Christophe Alévêque, l’année dernière, est candidat fictif à l’élection présidentielle, mais « il ne gouvernera pas, qu’il gagne ou qu’il perde » explique le super faux héros en cape rouge. Son programme : une page blanche.
Tout comme ses concurrents, il mène une véritable campagne : tournée dans toute la France, spectacle aux allures de meeting politique, flyer, goodies et (rares) interviews dans les médias.
Que l’on aime l’humoriste pour son sens de l’humour ou non, son personnage est un véritable succès en terme d’entrée dans les « faux meetings ».
Depuis Coluche, aucun comique visible médiatiquement n’avait brigué le poste suprême, même « pour de faux » comme Super Rebelle. Pourtant la campagne fait vendre, surtout quand on est soi-même candidat.
Ce ne sont pas les humoristes ni même les journalistes qui diront le contraire…