Arrivée à Toulouse en 2001 pour accéder au cursus de l’IEP, Agathe Vergne, originaire de Limoges, ne regrette pas ces quatre années passées à Sciences Po.

Aujourd’hui, cette jeune fille de 24 ans tire un bilan positif de son enseignement à l’école de la rue des Puits Creusés. « J’ai reçu une bonne formation en droit, en sociologie mais surtout en économie. J’ai aussi acquis une capacité à m’exprimer en public », se souvient-elle. Un bémol néanmoins : « ces quatre années d’études supérieures n’ont pas du tout été professionnalisantes », nuance Agathe.
_ C’est pour cette raison que la jeune femme poursuit son parcours professionnel avec un Master 2 mention Ville habitat et politique d’aménagement à l’Université du Mirail, « où j’ai appris bien plus de connaissances pratiques que les années précédentes », résume-t-elle.

C’est à Sciences Po qu’elle rencontre son mari

C’est dans les couloirs de l’IEP, qu’Agathe rencontre Bernhard, un étudiant québécois qui deviendra son mari en 2007. Depuis le couple cherche, non sans mal, une situation au Canada. « Même si l’IEP m’a apporté une ouverture internationale, j’ai eu quelques désillusions. J’avais trouvé un emploi là-bas mais faute de permis de travail délivré dans les temps, je n’ai pas pu partir », se rappelle douloureusement l’ancienne étudiante.
_ Finalement Agathe travaille aujourd’hui à mi-temps pour une association chargée de la revitalisation urbaine des centres anciens et populaires de la ville de Gatineau au Québec. « Ce n’est pas très bien payé mais je vais pouvoir me faire un réseau car ici le marché de l’emploi est plus flexible qu’en France », souligne cette Québécoise de fraîche date. Quant à Bernhard, avec un Master en sociologie appliquée à la gestion locale, il cherche actuellement une situation, dans la même branche que sa dulcinée.