Les Etats-Unis, deuxième plus gros pollueur au monde ne se soucie pas de respecter les réglementations fixées sur les émissions de CO2 mais davantage de sa politique économique. L’objectif étant d’accompagner la croissance par la production de pétrole et du gaz de schiste, le Président déclarait en juin 2017 : “notre pays est béni par une extraordinaire abondance énergétique. Avec ces ressources incroyables nous recherchons la domination énergétique”.
Aux Etats-Unis, centrales à charbon, gaz de schiste et zones sismiques s’entremêlent. Notre infographie interactive sur le sujet :
En visant la renaissance des hydrocarbures du pays, le gouvernement américain atteint des sommets records . Selon le département américain à l’énergie (l’EIA), fin 2017 la production de pétrole atteignait presque 10 millions de barils par jours pour la première fois depuis 1970. Les prévisions sont à la hausse pour fin 2018 (11 millions). Le rapport Energy API montre que l’industrie pétrolière a créé 10.3 millions d’emplois en 2015 soit 5.6% de la totalité du nombres d’emplois créés cette année là. L’industrie représentait 7.6% du PIB américain cette même année.
U.S. COAL PRODUCTION
Up📈7.8% past year.
Down📉31.5% last 10 years. #EndingWarOnCoal pic.twitter.com/xr20OBb2DV— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 31 octobre 2017
Avec cette politique de relance au détriment de l’environnement, le Président américain s’inscrit dans la ligne de ses prédécesseurs républicains qui ont traditionnellement considéré que le changement climatique était un problème économique, d’emplois et de compétitivité internationale. La Maison Blanche n’hésite donc pas à faire des coupes budgétaires en la matière. Trump a promis de supprimer les financements pour le changement climatique pour les institutions des Nations Unies ainsi que la cessation des versements au Fonds vert pour le climat.
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