Donald Trump mène non seulement une politique environnementale restrictive mais aussi une politique migratoire hostile envers les migrants illégaux. La figure emblématique de cette position : un mur séparant le Mexique et les Etats-Unis sur 3110 kilomètres. Sa construction a commencé sous la mandature de George W. Bush. Elle poursuit son avancement alors qu’un tiers de la frontière est déjà fermé. Un bilan inquiétant a été révélé par des chercheurs du American Institute of biological sciences alors que le mur atteint 18 mètres de hauteur par endroits. La mesure phare contre l’immigration illégale aurait de graves conséquences sur la faune et la flore du site de construction. Leur étude révèle que les migrations d’animaux et les habitats naturels de plusieurs espèces pourraient être entravés. Selon les chercheurs, la construction d’un mur continu sur la totalité de la frontière entre les deux pays menacerait 62 espèces animales. C’est par exemple le cas du Loup gris Mexicain, du jaguar et de l’ocelot dont les espaces de vie se trouvent des deux côtés de la frontière et sont donc amenés à être réduits voire supprimés.
« Ce sont 62 espèces menacées avec la construction d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique »
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, les Etats-Unis possèdent déjà le plus haut taux d’extinctions animales au monde.
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