Après Présumé Coupable et L’Enquête, Vincent Garenq réalise Au Nom de ma fille, qui sortira en salle le 16 mars prochain. Univers-Cités a rencontré l’équipe du film.

C’est à Toulouse que l’équipe présente son avant-première, et pour cause, une partie de l’histoire du long métrage s’est déroulée dans la région. Aux côtés de Vincent Garenq, réalisateur, et Julien Rappeneau, scénariste, la présence la plus remarquée est celle d’André Bamberski, soixante-quinze ans, qui répond avec émotion aux questions des journalistes.

Le quatrième long métrage de Vincent Garenq sort le 16 mars prochain dans les salles. Crédit photo : Studio Canal

Un personnage fort face à une justice lente et complexe

A l’écran, c’est Daniel Auteuil qui interprète le père de la jeune Kalinka, décédée alors qu’elle n’avait que quatorze ans. L’acteur signe avec ce rôle une performance tout en sobriété. Une nécessité pour Vincent Arenq comme pour André Bamberski, qui souhaitaient à tout prix éviter le mélodrame. Leur volonté est respectée, et l’on est rapidement pris dans l’histoire de ce père qui dévoue sa vie à la mémoire de sa fille face aux rouages des justices française et allemande.


Reportage réalisé par Antoine Cadaux et Emma Hélie pour Univers-Cités

Après Présumé coupable (sur l’affaire d’Outreau) et L’Enquête (inspiré de Clearstream), le réalisateur s’attaque une fois de plus à une affaire judiciaire lente et complexe, mais il ne veut pas être catalogué.

J’ai surtout fait ce film pour raconter l’histoire d’André, dont la force et la ténacité m’ont impressionné, mais je ne suis pas un obsessionnel de la justice .

Des personnages forts et ancrés dans le réel, voilà ce qui semble inspirer Vincent Arenq, qui nous a confié être sur la piste d’un nouveau film inspiré d’une histoire vraie.