2016 ! Alors que cette rentrée universitaire rmarquera un renouveau pour l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse, qu’en est-il de la place qui sera accordée aux étudiants ?

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« Exigus », « désagréables », « délabrés » sont des termes qui reviennent de plus en plus couramment dans le vocabulaire des futurs diplômés quand il s’agit de décrire les locaux du 2 ter rue des Puits Creusés. Et les agents de sécurité présents depuis plusieurs mois au détour des salles de classes ne sont que des indices qui viennent renforcer l’inquiétude des étudiants quant à leurs conditions d’apprentissage.
Malgré tout, l’administration ne cesse d’investir pour remplacer et améliorer la qualité des équipements tout en opérant un virage numérique conséquent.

Un IEP 2.0

Vidéoprojecteurs, ordinateurs portables, caméras, … l’IEP de Toulouse ne lésine pas sur les moyens pour renouveler ses appareils devenus obsolètes « malgré un budget serré » selon les propos de Philippe Raimbault, directeur de Sciences Po et ancien diplômé. Des dépenses qui sont devenues indispensables pour tenter de rattraper Paris et redorer un blason terni depuis quelques mois.
Du côté des locaux, le déménagement prévu quai Saint-Pierre permettra aux étudiants d’aspirer à des salles de classe mieux équipées, mais aussi et surtout ils disposeront d’un « très grand amphithéâtre d’une capacité d’accueil de 320 places ». Si le confort s’annonce plus grand, il devrait également permettre d’organiser des manifestations de plus grande ampleur et, accessoirement d’être en mesure de recevoir tous les étudiants d’une même promotion. Une aubaine pour les Iepiens qui bénéficieront d’une amplitude horaire moins grande grâce à l’augmentation du nombre de salle de cours et qui ne seront plus contraints d’assister à des enseignements le samedi. « C’est un confort et une chance que nous n’avons pas aujourd’hui », confirme le directeur de l’IEP qui pense « aux étudiants qui ne peuvent, à l’heure actuelle, rejoindre leur famille durant le week-end »

Une vie associative mieux accompagnée

Autre évolution et pas des moindres, la place accordée aux associations. Bien qu’elles soient un des atouts majeurs de cette institution et qu’elles intègrent les nouveaux étudiants, la direction avaient du se résoudre à fermer tous leurs locaux, aussi petits soient-ils, pour des questions de sécurité. Il en est aujourd’hui de même pour les syndicats qui ne bénéficient plus que d’un « local alloué par l’université, l’IEP ne pouvant plus rien leur donner » avoue M. Raimbault. Un constat qui devrait être balayé dès 2016 avec la mise à disposition d’espaces qui leur seront entièrement dédiés. Une juste récompense pour les dizaines d’associations actives qui s’attellent à la création de projets et par la même, au rayonnement culturel de l’institution toulousaine créée en 1948.

Réussir pour servir

Telle pourrait être la devise placardée sur les futurs murs de Sciences Po. Car avec l’ouverture d’une terrasse donnant une vue plongeante sur la Garonne et des lieux de vies et d’études autrement plus agréables comme la cafétéria et la bibliothèque, qui s’annoncent déjà spacieuse, les étudiants pourront poursuivre leur scolarité dans les meilleures conditions … pour pourquoi pas, un jour, rendre la monnaie de sa pièce à l’IEP en l’épaulant financièrement !