Après trois jours de course, le plus important meeting de natation français s’est achevé dimanche dans la Ville rose.
Il descend du podium, tout essoufflé. Mehdy Metella, 18 ans, vient de remporter le 50 mètres papillon. « C’est ma deuxième médaille aujourd’hui. L’objectif, c’est d’arriver à tenir un bon niveau jusqu’à la fin de la compétition. C’est très dur mentalement. » Nous sommes vendredi, au bord du grand bassin de la piscine Léo-Lagrange. Le jeune homme a beau être champion olympique junior du 100 mètre nage libre, il aborde avec appréhension les deux jours qui arrivent. Dans la main, il tient encore son bonnet de bain, vert : comme lui, ils étaient 65 à porter les couleurs des Dauphins du TOEC. Sur 92 clubs, la prestigieuse école toulousaine était la plus représentée.
La première étape vers une carrière internationale
Au total, 500 jeunes nageurs, de 14 à 20 ans, sont venus de la France entière s’affronter durant les trois jours qu’ont duré le meeting. L’événement est le passage obligé pour tout nageur aspirant à une qualification aux championnats de France, qui auront lieu en mars, ou, pour les meilleurs, à une sélection en équipe nationale. Près de 2 000 courses ont eu lieu et une centaine de récompenses ont été décernées.
Des rassemblements similaires se déroulaient au même moment dans quatre autres villes de l’hexagone. « Celui de Toulouse est le plus important et le plus suivi, déclare, pas peu fier, Julien Ville, secrétaire général adjoint du comité régional de natation, organisateur de l’événement. On doit cela à la qualité de nos infrastructures sportives et à notre bonne réputation en matière d’organisation. » La première édition avait eu lieu en 1991. « Depuis, nous avons connu une fréquentation croissante. » Et le public est toujours au rendez-vous ; le week-end dernier, les gradins de la piscine étaient combles.
Hadrien Gonzales