violette.jpg On parle de Toulouse comme de la Ville rose, c’est à n’y rien comprendre puisque l’une des spécialités toulousaines est la violette et février est le mois où cette fleur fragile est à son apogée. Explications avec un tour d’horizon des différents acteurs.

Les historiens ont dû mal à dater précisément l’arrivée de cette fleur hivernale dans la ville rose, même s’ils estiment que son apparition remonte au XIXème siècle. Dans les années 50, plus de 600 familles cultivent la violette (ils sont moins d’une dizaine de producteurs aujourd’hui à faire vivre 50 000 plants). La ville prend cette emblème dans les années 50-60.

Marque déposée et collection nationale

Aujourd’hui, l’appellation violette de Toulouse est une marque déposée. Qu’on ne s’y trompe pas, la violette de Toulouse ne ressemble pas à n’importe quelle fleur. Elle se présente sous la forme d’une rosette
herbacée vivace. Elle appartient au groupe des Violettes de Parme, caractérisées par des plantes aux feuilles cordiformes et luisantes, aux fl eurs doubles, très parfumées, ne produisant pas de graine.
_ Le 12 octobre 2002, la ville de Toulouse a été labellisée « Collection nationale » pour les diverses variétés de plants de violettes cultivées aux Serres Municipales où plus de 1 000 pots sont cultivés, représentant 80 variétés.

Depuis 1997, il existe une confrérie de la violette dont « le but est de révéler, propager, publier, cultiver, maintenir, révérer, déguster, apprécier sans limites et sans frontière la violette et les produits dérivés s’y rapportant« . Cette année, douze nouveaux membres ont été intronisés par Christine Calas, Grand Maître de la confrérie.
_ En 1998, c’est au tour de l’association « Les Amis de la violette » d’apparaître. Son objectif est « de favoriser et développer les échanges culturels, artistiques, botaniques et historiques sur le thème de la violette, tant auprès des enfants qu’auprès des adultes, en France et à l’étranger« .
_ Difficile de ne pas remarquer la péniche d’Hélène Vié, le long du Canal du Midi, près de la gare et de la médiathèque. Baptisée La Maison de la violette, vous y trouverez de nombreux produits à base de violette mais aussi une passionnée qui saura vous parler de cette petite fleur délicate.

Parti les défenseurs de la plante, vous aurez remarqué le TCF porte les couleurs de la Ville rose grâce à leur maillot violet !

Chaque année, de nouvelles spécialités culinaires apparaissent à Toulouse : comme la bière à la violette, la fougasse, les macarons chocolat-violette. Le chef du restaurant La Corde, Mo Bachir, a même conçu un repas entièrement dédié à la petite fleur. Les moins curieux se rabattront sur les bonbons au goût d’enfance.

Plus d’infos sur www.lamaisondelaviolette.fr. Vous saurez tout sur l’histoire, les produits, des recettes de cuisine.

L’Office de tourisme de Toulouse rasemble les événements liés à la violette sur son site internet.

Pour écrire aux Amis de la violette, envoyez un mail à [email protected]. ou par téléphone au 05 62 16 31 31.

Vous pouvez joindre Terre de violettes au 05 61 23 29 80, la Confrérie de la violette au 05 61 34 10 15 et l’Association des producteurs de la violette au 05 61 48 56 76.

Nathalie Casbas, passionnée de la petite fleur, vous livre quelques anecdotes surprenantes mais aussi des recettes sur son site.