C’est dur de t’écrire ces mots après tout ce temps passé en couple, mais j’ai beau retourner le problème dans ma tête, c’est compliqué.

Tout avait si bien commencé, ton invitation, les liens qui nous unissaient… Ton profil était là, à mes côtés, dans tous les événements de ma vie et tes suggestions étaient toujours parfaites. Je me plaisais à croire que tu voulais me connaître dans les moindres détails, chaque information, chaque centre d’intérêt. Du moins jusqu’à ce jour…

Ce jour là où ton voyeurisme m’est apparu. F5 et puis, le drame. Ton statut ne t’autorisait pas à ça. Crois-tu vraiment que suggérer un régime amincissant est une preuve d’amour ? Refuser les requêtes d’étrangers et aimer notre relation, c’est cela l’amour. Le vrai, l’inconditionnel et non pas la relation ouverte que tu venais d’afficher ! Au pied du mur, je n’ai plus d’autre choix. Je dois te supprimer de ma liste, t’effacer avec l’application dont tu faisais preuve, ta plus grande qualité et ton plus grand défaut…

Au final, je m’en tire à bon compte. J’ai pu voir ce que tu avais fait à bon nombre de mes prédécesseurs. J’ai trouvé leurs photos, leurs amis, les articles que tu avais compilés avec autant de plaisir pervers. Tu étais même allé jusqu’à localiser sur une carte les lieux où ils habitaient ou qu’ils avaient visités.

Prends ça comme un événement de plus sur ton fil d’actualité, mais cette fois ce sera sans commentaire. Je te quitte, toi et ton groupe de fans. Je tourne la page et pars vivre avec T. en espérant mieux. Car chez lui, pas de requête, pas de relation. Rien que des #mots, des #liens et de l’amour, le vrai.

Une amie en commun