Dans le paysage des médias étudiants, il fait un peu figure d’alternative. Deux agrafes, une mise en page basique et un journal (d)étonnant.
Le journal est né en juin 2009, à la suite du mouvement de grève contre la Loi Pécresse (qui a mis en place l’autonomie budgétaire des universités). Quelques étudiants engagés dans les journaux de grève de leurs universités respectives (Mirail et Paul-Sabatier) décident de poursuivre ensemble l’aventure au delà du mouvement social. Rapidement rejoints par des étudiants de l’IEP (actuellement en mobilité), le Lapin Blanc s’est rapidement diffusé sur les trois universités toulousaines.
Au départ, le journal était vendu à prix libre, c’est à dire que tout le monde participe, mais selon un montant non fixé. Désormais, l’association reçoit des subventions du FSDIE (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) et le journal est depuis tout simplement distribué librement. « Une partie des frais d’inscription des étudiants alimente le fond, on ne voit pas pourquoi on devrait leur faire payer une deuxième fois ce qu’il ont déjà financé », résume l’équipe. Les dons de soutiens constituent la deuxième partie des 1000 euros de budget, et permettent au Lapin Blanc de creuser son terrier dans les facs.
Le journal se divise principalement entre les informations des campus, la présentation des associations ainsi que quelques pages réservées à des tribunes libres, une volonté d’avoir un espace complet d’expression ouverte. Aujourd’hui, des équipes de relecteurs et de distributeurs sont constituées et le tirage est en passe d’augmenter. Petit Lapin devient grand.
Anna L. et Florian nous parlent plus en détail des questions techniques et de l’indépendance du journal.
Pour consulter les archives ou avoir plus d’informations : http://lapinblanc.info/