Questions à Denis Montaut, responsable de la diffusion de la Dépêche du Midi dans les agences locales excepté Toulouse.
La Dépêche du Midi ne se vend plus seulement chez le marchand de journaux. La distribution du quotidien s’est étendue à d’autres points de vente. Quels sont-ils?
La Dépêche du Midi a un double réseau. L’ensemble des quotidiens sont distribués dans les 3000 points de vente traditionnels. En plus, la distribution de la Dépêche se fait dans des magasins supplétifs comme les restaurants, les boulangers, les stations-services. Il y en a même qui sont installés dans les grandes et moyennes surfaces [GMS].
Pourquoi avoir développé la vente de votre journal à ces points de vente?
Elle répond a une double demande. La politique de la presse quotidienne régionale doit répondre à deux attentes du client: le service et la proximité. Des points de vente de la presse ferment, il faut les remplacer. Les gens ne veulent plus faire 500 mètres voire 1 kilomètre pour trouver leur journal. Il faut mettre le plus souvent possible le client en relation avec le journal comme c’est le cas pour le portage à domicile.
Depuis quand?
Cela a toujours plus ou moins existé. Depuis les 5 dernières années, nous avons une politique un peu plus volontariste.
La mise en place de cette politique de distribution est-elle une réussite?
Oui. Les réguliers vont chez les marchands de journaux. Les autres, c’est l’achat d’impulsion. Un titre va accrocher, la Une plaire… Les gens ne seraient pas forcément allés chez un marchand. 80% de la vente se fait avant 11 heures. Pour le reste, c’est l’impulsion. Les points de vente supplétifs (boulanger, GMS…) impulsent l’achat.
Nous protégeons notre marchand de journaux, il représente 50% de notre diffusion. Les autres points de vente travaillent pour le marchand de journaux. La diffusion est satisfaisante.