L’école maternelle Lucie Aubrac, conçue en urgence pour gérer un afflux d’élèves, a fait sa première rentrée dans le quartier de la Salade, au nord de Toulouse. Le point sur le fonctionnement de l’établissement et son avenir.
En février 2017, la volonté de construction d’une école maternelle en préfabriqué sur un terrain vert de 15 000 mètres carrés avait fait grincer les dents des habitants et parents d’élèves du quartier de la Salade.
Contraint d’ouvrir de nouvelles classes, le groupe scolaire Lucie Aubrac ouvert depuis 2013 risquait déjà de se retrouver en sureffectif d’élèves. Anticipation ? Précipitation ? La mairie a décidé d’implanter une école maternelle en préfabriqué pour désengorger les classes.
« La seule ombre possible ? Celle des algecos »
Depuis la rentrée 2017, les parents d’élèves relèvent quelques problèmes de fonctionnement. Problèmes induits en grande partie par l’infrastructure de l’école.
Clovis Martin, membre du comité de quartier Minimes-Barrière de Paris, relaie la parole de parents d’élèves fustigeant entre autres une acoustique mauvaise en classe, ainsi qu’un abri limité à l’extérieur :
« La seule ombre possible ? C’est celle des algecos. Pour l’instant il fait beau, mais que se passera-t-il quand il fera froid ? »
Toujours selon Clovis Martin, deux temps de récréation séparés ont été mis en place par le personnel de l’école pour éviter qu’il y ait trop d’élèves au même moment dans la cour.
Souhaitant garder l’anonymat, le père d’une élève de grande section de maternelle qualifie de « chaotique » cette rentrée 2017. Pour attendre leurs enfants à la sortie de l’école, lui et d’autres parents ont longtemps du composer avec l’absence de sonnerie extérieure. Il ajoute :
« Chaque jour, le personnel de l’école doit s’adapter à de nouvelles problématiques »
L’école définitive à l’horizon 2025
Pour l’instant, quatre classes de 31 élèves en petite, moyenne et grande section de maternelle fonctionnent. Les quatre autres prévues par l’Éducation nationale ouvriront au compte-goutte.
Une réunion du comité de quartier Minimes-Barrière de Paris doit se tenir mercredi 18 octobre, l’occasion de faire un point sur les premiers pas de l’école maternelle.
Quant à l’établissement en préfabriqué, il doit laisser place à une école maternelle définitive d’ici 2025 juste derrière l’installation actuelle.