Un rapide tour d’horizon des structures associatives et étudiantes qui peuplent le paysage médiatique toulousain.

Un média peut en cacher un autre. Telle est la devise qui pourrait s’appliquer au genre à part que forment les médias étudiants et associatifs. A Toulouse, ils sont légion. Nous avons donc décidé de n’en restituer que quelques uns.

Certains d’entre eux se disent plus libres que les médias « institutionnalisés », d’autres moins. Aussi singulier soit-il, leur statut associatif ne les protège pas de la dure loi de la jungle à laquelle sont soumises toutes les rédactions de l’an 2011. Seuls les plus vigoureux s’en sortent.

-C’est la raison pour laquelle bon nombre de chaînes de télévisions ont choisi de se reconvertir en web TV, pour supporter moins de coûts et bénéficier d’une meilleure diffusion. C’est notamment le cas de TV Sol, la télévision solidaire qui regroupe plusieurs structures comme Kit TV, Radio Occitania ou encore Activa TV. Dans le paysage télévisuel, pas grand-chose d’autre à signaler si ce n’est TV Bruits, qui se veut une chaîne d’émancipation, ou encore CT2E, télévision toulousaine et européenne sur le net.

-Côté radio, on se presse au portillon. Créée en 1981, la radio musicale FMR est une conscrite de Canal Sud, lancée dans les années 1980. Aujourd’hui, cette dernière est devenue une web radio. Les postes des étudiants sont pour la plupart envahis par les populaires Radio Campus, Booster FM ou encore Radio Onde de Choc, apanage de l’Université Paul-Sabatier.

-En ce qui concerne la presse écrite associative, elle reflète en général les préoccupations de quartier, à l’instar du Bulletin de Saint Simon, des Echos de Rangueil, de La Gazette des Arènes Romaines, de L’Echo de Tournefeuille ou encore de la Lettre de Bellefontaine. Dans un autre genre, Friture, le média régional des possibles donne la parole aux associations et structures locales en matière de construction écologique.

Quelques télévisions, beaucoup de radios (sur le net ou non) et un large panel de journaux et magazines associatifs. De quoi concurrencer les médias dominants de la région ?