Gangrel, Scotty Garland, Joey Matthews,
Test, Tatanka, Sandman, Joe Legend, ces noms ne vous disent sans doute rien. Ce sont pourtant des stars outre-Atlantique, dans un pays où le catch est une véritable religion. Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis en ce sens, mêlant la violence aux déguisements, au strass et aux paillettes. Le catch dans le pays de l’oncle Sam est plus qu’un sport, c’est un gigantesque show, un business des plus lucratifs.
En France, ce sport méconnu du grand public a pourtant connu ses heures de gloire dans les années 60, où les spectacles étaient alors fréquents, tant dans les foires qu’à la télévision. La pratique ainsi que la médiatisation ont ensuite périclité, avant de connaître un regain de popularité suite aux diffusions de Canal+ à la fin des années 80, avant de stopper toute retransmission en 2002.
Peut-on encore parler de sport ?
D’apparence violent et désordonné, le catch est aux antipodes de tout cela. Le spectacle est en effet prépondérant, à tel point que les combats sont répétés à l’avance et que les gagnants sont désignés avant le match. Tout est donc prévu pour que le suspense reste intact, mais peut-on encore parler de sport ?
Si les catcheurs sont des hommes surentraînés sur le plan physique, ils doivent avant tout être de bons acteurs, et répéter une chorégraphie prédéterminée. Véritables showmen, les catcheurs mettent tout en place pour s’attirer les faveurs des foules, même si cette popularité ne les aide pas à gagner des matchs. Chansons personnalisées, spectacles pyrotechniques lors de leur entrée, harangues, tout est fait dans le sens du divertissement.
Si l’on ne peut pas réellement parler de sport, le catch reste toutefois une pratique demandant des capacités physiques importantes, mêlant le judo à la boxe, voire à la lutte. Avant d’être un sport, le catch est un show, un spectacle sons et lumières.
A voir ou à découvrir le 9 novembre au zénith de Toulouse. [Plus d’informations [sur ce site ]]