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Le festival de solidarité internationale déboule pour la 4ème fois sur les campus et dans les rues toulousaines, du 17 au 24 février. Fort du succès rencontré par les éditions précédentes et de l’expérience accumulée par ses organisateurs, les Airs Solidaires ont mûri et s’imposent désormais comme un événement incontournable de la vie étudiante.

Solidarité internationale, musique, conférences et animations en tout genre : la recette fonctionne à merveille depuis maintenant trois ans et les organisateurs du festival des Airs Solidaires n’ont pas l’intention d’en changer. Pourtant, depuis 2008, le projet a sensiblement évolué. Un calendrier resserré (la première édition s’était étalée sur deux semaines), des conférenciers toujours plus pointus (cette année, Amnesty International sera là) et des animations travaillées. Cette année, c’est le goûter arrogant qui attire le plus de curiosités : « Nous avons voulu proposer aux participants une mise en situation ludique des problèmes actuels», explique Johann Lesacher, étudiant en 4° année à Sciences Po Toulouse et bénévole du festival depuis sa naissance.

L’engagement humanitaire

Pour Les Airs Solidaires, qui est également le nom de l’association organisatrice, l’objectif a toujours été d’offrir une visibilité aux différents projets de ses partenaires. So’Acte, J’étais Ailleurs, La Sidra, autant de groupes d’étudiants des trois campus toulousains et reliés au festival, qui bénéficieront de ce dernier pour sensibiliser le public à leurs actions. Pêle-mêle, on peut citer la construction d’une bibliothèque au Togo ou encore le soutien financier logistique et financier apporté par So’Acte à une ONG népalaise dont le but est la réinsertion des enfants des rues.

Une exigence musicale

Si les Airs Solidaires sont désormais précédés d’une réputation plus que flatteuse ([->http://lesairssolidaires.org/?Article-Let-smotiv-2011]), c’est d’abord parce qu’ils proposent une programmation éclectique à des tarifs accessibles à tous (de 5 à 7 €). Séduisant ainsi un public cosmopolite, ravi de la fidélité du festival à une ligne artistique teintée de rap et de musiques électroniques, accompagnés, selon les années, de jazz manouche (Samarabalouf en 2008) ou de ska (New York Ska Jazz Ensemble l’an dernier). Après avoir fait venir des pointures du hip-hop telles que La Caution ou La Rumeur, c’est au tour des Sages Poètes de la Rue de tenir le haut de l’affiche du festival. Ils se produiront le vendredi 18 février au soir à la salle du Cap, au lendemain de la soirée électro, qui réunira le duo Hexstatic, ainsi que l’Anakronic Electro Orchestra. Le concert de clôture aura lieu au Bikini, avec, au menu, les Britanniques de Dub Pistols. De quoi ravir les amateurs de reggae et de dub, évidemment.

Pour en savoir plus : http://lesairssolidaires.org/